Comité de défense des berges du Petit Gland


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         A nos chers et assidus lecteurs, grands supporters.


          Vous n'avez plus de nouvelles du projet de barrage et vous êtes par conséquent dans l'espectative, dans l'inconnue, et cette incertitude vous préoccupe soit dans l'activité agricole ou pour les déplacements par nos petites routes qui traversent le Petit Gland ou qui le longent et bien le comité va tenter de vous apporter une réponse à la place du promoteur du projet (puisque celui-ci ne répond plus).

          L'énorme démarche entreprise du fait des nombreux écrits et par la diffusion de fascicules en haut lieu  -Ministères, Préfets, Député, Sénateur, Président et Conseillers Régionaux, DREAL de Picardie, Conservatoire d'espace naturel, Sécurité Civile, etc.... - ont mis en éveil toutes les anomalies et contraintes de ce projet mitonné dans un secret des plus discret et devant passer ainsi inaperçu. Tous les décideurs étaient donc informés clairement de l'énorme supercherie de ce montage soutenu particulièrement par notre ancien Conseiller Général local qui avait par ailleurs grand intérêt à défendre ce projet. 


          Mais par chance (pour nous), le vent a tourné, et d'une pierre 3 coups : plus de Vice-Présidence au Conseil Général, plus de Vice-Présidence à l'entente, plus de Conseil d'Administration au bassin Seine-Normandie et donc plus aucun pouvoir. Et le Petit Gland retrouve son aspect d'antant en continuant de couler -son petit fleuve tranquille-.



          Nos interventions ne se sont pas contentées de déclarations à la presse, de représentations sur le terrain, ou de marquages de hauteur d'eau sur le terrain : ceci n'était que la partie émergée de l'iceberg ; mais compte tenu des informations communiquées dans le passage précédent, de part nos courriers impressionnants (plus de 270 pages de correspondance) relatant l'énorme potentiel écologique de notre vallée, avec la présence d'espèces devenues rares, sur l'aspect sécurité publique par la mise en danger de la population impliquant un respect de la Réglementation, par la présence de la zone Natura 2000 et les contraintes spécifiques d'évaluation des incidences. Ce très gros tapage créé autour de ses sujets essentiels a mis en éveil beaucoup de hauts responsables qui ont demandé des comptes à l'entente
-notamment la confrontation d'Amiens - qui s'est soldée par un blocage du dossier dont le promoteur abasourdi ne s'est pas remis.

          L'entente Oise-Aisne est donc confrontée à de sérieuses difficultés pour pouvoir maintenir son projet sur saint-Michel et elle n'avait vraiment pas prévue que de rustiques campagnards allaient entraver par leur tôlé et leur argumentation précise une aussi belle réalisation tel que présenté pompeusement en la salle des fêtes de notre ville.  Par quelle idée d'une stupidité ridicule allait-on retenir l'eau dans de coûteux travaux, alors que tous les riverains de la vallée du Petit Gland connaissent parfaitement les caprices de la rivière qui s'étend très largement tout au long de son parcours et s'invite souvent au ras des habitations, voire dans les batiments avoisinants et dont chacun s'accomode naturellement sans broncher de ce phénoméne récurent ; d'où l'incompréhension d'en rajouter.

          L'énergie farouche de s'opposer à vouloir s'attaquer au plus faible : volonté politique classique bien connue.

          C'est pourquoi, depuis de très nombreux mois, un silence étrange régne sur ce dossier plus qu'épineux et dont personne n'ose plus aborder ce maudit barrage tant décrié et si contesté qui va d'ailleurs probablement rejoindre celui de Watigny classé au fond d'un placard pour ne devenir qu'un mauvais souvenir et en attendant la mort lente de l'entente prévue par la loi.

          Dans ce combat inégal du réaliste et du plus juste face à l'obstination et à l'entêtement du promoteur peu scrupuleux,

           La raison du plus sage peut parfois l'emporter. 






                             
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          Comité 
 des berges du Petit Gland

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                Prélude à la manifestation à
          Saint-Michel le 19 septembre 2015

        La manifestation organisée par le Comité aura lieu le
19 septembre 2015 à partir de 14 h 30 sur la place Rochefort (près du monument aux morts). Celle ci consistera à dresser une bâche en hauteur qui représentera le niveau d'eau atteint en cas d'incident majeur sur le futur barrage de Saint-Michel situé à moins de 600 m. de distance du centre ville. Cette troisième démonstration est destinée à sensibiliser la population sur le danger sournoit que représente la construction d'un tel édifice parfaitement inutile et ruineux.


          Rappel de l'altimétrie

     Sur la place de Saint-Michel et près du monument aux morts le niveau du sol est à 187.29. Le bas du barrage est à 187 c'est à dire très comparable, étant donné une retenue d'eau de
7 m 50 il n'est pas très difficile d'imaginer la submersion minimum possible sur cette place (sans compter sur une rupture de la digue en terre qui libérerait 2 millions de m3 brutalement) pour mémoire le parcking du magasin carrefour se situe à 186.19 et le cours d'eau le longe. La pharmacie est placée directement en face !!!....mais l'entente Oise Aisne confirme du haut de Compiègne qu'il n'y a aucun danger.....surtout pour eux.


    Donc rendez vous est donné pour le 19 sept.
          sur la place de Saint-Michel à 14 h 30

                         Venez nombreux

      Un compte-rendu est en cours de rédaction pour  cette manifestation et sera bientôt disponible à la suite de cet article.




 
Compte rendu de la manifestation à Saint-Michel
Le 19 septembre 2015

 
          Comme convenu lors de notre assemblée générale du 31 mars 2015, ainsi que dans l'édition du Courrier en date du 02 avril, le comité a organisé sa troisième prestation sur la place de Saint-Michel en l'après midi du 19 septembre    .        C'est près du monument aux morts que furent installées de nombreuses
banderoles et qu'une grande bâche fut déployée pour représenter le niveau minimum atteint si un quelconque incident venait à se produire sur le futur barrage envisagé par l'entente Oise-Aisne situé à 600 m de la place.

          La manifestation s'est déroulée en présence du conseiller Départemental, du Maire et son premier adjoint, de conseillers municipaux, de journalistes et gendarmes, d'un public clairsemé et pas assez nombreux, mais les automobilistes de passage ne pouvaient pas échapper au grand déballage.

          Le Président pris la parole pour évoquer le projet insensé aux portes de la ville et mettant en danger la population et les premières habitations en contre bas à moins de 200 m et en pleine contradiction avec la loi. Le risque de rupture fut évoqué avec l'incertitude de garantir l'absolue sécurité et un délai pour lequel personne ne pouvait se prononcer. Et de rappeler que le niveau de la place correspondait au bas du barrage ; que la hauteur d'eau stockée était de 7 m 50 pour un volume minimum de 2 millions de m3 -avec un risque d'en acceuillir 3,5 millions- concentré dans un étroit couloir d'évacuation qui donne directement au centre ville : donc pas d'échappatoire possible pour cette terrible menace, la notion de Sécurité Publique étant en jeu.

          Puis ce fut au tour du Maire de prolonger le débat en expliquant la prudence pour son conseil municipal (plutôt contre) et réitérant sa volonté de se dérober du sujet en informant qu'il se prononcerait après l'enquete publique, donc pas question d'intervenir avant pour ne pas heurter son supérieur qui lui a confié un bon poste pour le museler !!!!!

          Et le conseiller Départemental, membre de l'entente, précisait qu'aucune information viable ne lui était encore communiquée sur ce projet et qu'il exigerait des précisions en conseil d'administration.

          Des indications ont été fournies aux journalistes présents concernant la
-longue- liste des espèces protégées présentes dans la vallée du petit Gland, et de préciser  l'aspect intouchable de ce secteur rare et unique en Picardie.


                                                                                  Pour le comité,
                                                                                  La rédaction
                                                                                  Le 28 septembre 2015


 


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          Comité de défense des berges
                      du Petit Gland
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              Sortie nature à Montorieux 
                          le 14 juin

          
C'est en présence d'une trentaine de randonneurs que s'est déroulée la sortie "découverte des oiseaux" le dimanche 14 juin 2015  sur le territoire de Montorieux.

          Celle-ci était réalisée à l'initiative du CPIE de l'Aisne et du Pays de Thiérache, sous la houlette de notre grand spécialiste local Guénaël Hallart.

          Dès 9 h 30 tout le groupe rassemblé sur la place du village a commencé ses observations auditives et visuelles et première surprise par le vol gracieux d'une cigogne noire qui démarrait la randonnée.

          Le groupe muni de jumelles distribuées par notre guide se dirigea vers le pont de Montorieux en direction de l'ancienne voie ferrée, de nombreux arrêts ont ponctués cette marche car une abondance d'espèces d'oiseaux se faisait entendre et leur sifflet vite reconnus par l'oreille aiguisée du spécialiste : du chardonneret élégant au rougegorge, du pinson à l'alouette, de mésanges de toutes espèces, geai des chênes, corbeau, bouvreuil, bruant, bondrée apivore, héron cendré, etc.....

          Puis vint le parcours sur l'ancienne voie ferrée et son impressionnante végétation, son aspect sauvage forme un refuge idéal à tout ce petit monde et nos curieux randonneurs furent passionnés par la très grande diversité qui nous entoure et dont on ne prête guère attention dans notre vie quotidienne.

          Et le retour vers le centre du village par un sentier très rustique et la traversée du petit Gland sur le pont de fer délabré, puis l'ancienne école de Montorieux et la route conduisant à la place et l'observation d'autres espèces plus communes.

          Le groupe rejoigna la place du village vers 12 h. ravi par les découvertes insoupçonnées de cette grande diversité de la faune.


 
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 Voici un courrier rédigé par un membre du comité sur ses dernières reflexions autour du projet de barrage de Saint-Michel.
 
           Nous avons décidés d'en publier l'intégralité du texte, considérant qu'un changement brutal se faisait sentir dans le calendrier prévu pour cet ouvrage.


Le voici :

                Suite à la parution sur le site internet du comité de l'article sur Natura 2000, les espions qui scrutent discrètement tous nos mouvements, n'ont pas tardés à réagir sous forme d'un dépliant difffusé pendant l'été et retraçant les atouts des deux sites protégés de notre région ; alors même que personne n'avait abordé ce sujet pendant des années. En effet, le dépliant en question dénonçait lui-même l'anomalie majeure en affichant en date de juillet 2014 : lettre d'information n° 1 !!! alors que la reconnaissance de la démarche remonte à 2006,
Quel hasard !!! et par quel saint-esprit fût redécouvert cette zone Natura 2000 ??? occultée totalement pendant 8 ans !!! Et dire que l'animateur patenté n'est autre que notre dévoué Conseiller Général local !!!. L'instigateur du barrage de Saint-Michel se retrouve en pleine contradiction avec les proncipes de base de sa propre initiative !!! et donc, après un grand pas en avant pour cette idée lumineuse : deux grands pas en arrière (politique très en mode) pour se conformer au raisonnement prôné par la région Picardie qui sortait en même temps un gros document -50 pages- sur l'évaluation des incidences pour un quelconque projet inclus dans le périmètre d'une zone reconnue en obligeant tout promotteur à déposer une demande pour étude et validation. 

                     Ce qui est le cas le plus illustrant pour la vallée de Saint-Michel, Montorieux et Blissy -comble de malchance- et cette action révélatrice imprévue tombe à point pour clore le débat et dont le comité s'en est déjà réjoui à voir les commentaires laissés par les internautes qui suivent avec une vive attention la chronologie des évênements.
          Cette belle initiative tombe à point pour le comité qui avait abordé la question de cette évaluation qui n'a rien de nouvelle -contrairement à ce qui est écrit- car prévue sur le plan National dans le cadre de la loi " Boorlot" et mise en forme par la DREAL de Picardie.

          Ceci constituant la première preuve de marche arrière de notre conseiller général ; mais pour les non-convaincus en voici une deuxième dont vous avez peut-être remarqué un petit encart dans le Courrier du 16/10/14.

          Comme l'entente commence à décliner, de part la législation qui a programmé la fin des établissements publics chargés de la régulation des eaux, au plus tard le 31 décembre 2017, il était de bon ton de prévoir une issue de secours et pour cela se diriger vers l'agence de l'eau Seine-Normandie -mieux assise- situation plus salutaire en temps que membre du conseil d'administration. Par contre la statégie de cet organisme est tout autre (qu'importe) puisque chargé de faire respecter la loi et donc hostile à tout barrage ou retenue : la libre circulation des eaux étant imposée pour favoriser la liberté de mouvement de la faune.

          Le sentiment que le vent va tourner fait virevolter notre tout puissant maharadja vers un autre air de bal musette.


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Comité de défense des berges du Petit Gland
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La vallée interdite
(aux nuisibles)

               Notre belle vallée naturelle du Petit Gland qui recèle un patrimoine si exceptionnel d'espèces rares et protégées, et un paysage vallonné, boisé, verdoyant par ses prairies et son bocage, ses constructions typiques ; ses églises fortifiées, son abbaye, sa forêt en font un charme et une beauté sans égal fort convoité par nos amis Hollandais, qui viennent s'y réfugier. Cette nature tellement calme et reposante appréciée par ses habitants les met à l'abri de la pollution, du bruit et des tumultes de la ville. Notre Thiérache a su maintenir son caractère antique et a permis sa préservation du fait de son abandon par les pouvoirs publics successifs, elle permet à une classe "privilégiée", de retraités, de fonctionnaires, de profession libérale, d'artisans et de commerçants de profiter d'un niveau de vie appréciable ou d'un repos bien mérité.

          Dans ces conditions, pourquoi vouloir considérer notre région à un nouveau rôle : celui pour laquelle tous les inconvénients y reviendraient ! Qui veut en défigurer le visage, la reléguer au second plan en y installant à tour de bras des éoliennes, des lignes à très haute tension, des autoroutes, des dépôts d'ordures, des usines à gaz polluantes, des barrages, etc. ... toutes sortes d'activités qui relèvent uniquement du fonctionnement des villes.      Puisque nous avons toujours été abandonné, et bien continuez à nous ignorer et laissez nous vivre en paix dans notre coin retiré : notre seul souci et de profiter éternellement de notre paradis. Les nouveaux conquistadors ne sont donc pas les bienvenus dans ces conditions, pareil pour les élus en mal de modernisme où d'idée lumineuse !!!

          Défigurer, transformer ou modifier l'état de notre vallée serait tirer un trait sur notre histoire et renier son prestigieux atout touristique riche en architecture, son glorieux passé forestier et agricole dont chacun de nous tour à tour a durement façonné le paysage avec amour pour en transmettre l'héritage et perpétuer la tradition enracinée.

         Ces trois principales activités devraient constituer la priorité absolue du secteur et être fortement encadrées et développées au niveau local en transformant sur place tous ces produits constituant ainsi l'essentiel de nos ressources . Notre pauvre région devrait vivre en grande partie de ces richesses sous exploitées, c'est le seul espoir permis pour nous mettre la tête hors de l'eau en cette période difficile. Comme nous avons manqué le virage du modernisme, nous sommes voués à une reconversion plus terre à terre en exploitant les différentes potentialités qu'il nous reste : l'éco-tourisme, les promenades à pied, en cheval, en vélo, ; l'énergie verte avec les ressources du grandiose massif forestier ; l'élevage et la production laitière dans une région de bocage, les cultures productives sauraient nous convertir aisément à contenter une clientèle touristique dont nous n'avons pas malheureusement encore assez oeuvré pour attirer cette manne essentielle à notre survie.

          L'hébergement et la table d'hôte, la promotion des produits régionaux, les circuits touristiques et une bonne dose d'hospitalité nous ferait connaître une nouvelle voie. 

 
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Un peu d'histoire
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          Quelques réflexions avant de pénétrer au vif du sujet qui anime des préoccupations bien légitimes : sans vouloir remonter au Déluge qui, indéniablement est une histoire d'eau et, sans même évoquer les multiples ouvrages d'art qui ont modelé, avant notre ère, le visage de la plaine située entre le Tigre et l'Euphrate, il nous paraît, non seulement utile, mais indispensable de nous attarder sur les régles de sécurité concernant les digues et barrages établis ou projetés en particulier sur les cours d'eau Thiérachiens, et, plus précisément dans la vallée du Petit Gland.

          En effet, en relisant leur longue histoire nous apprenons que les moines jadis dans le but de soulager la peine des hommes et d'améliorer leurs conditions d'existence avaient songé à utiliser et à maîtriser les forces de la nature, comme l'eau et le vent et il faut leur reconnaître le mérite d'avoir pu ainsi faire progresser les avancées de la technique et en particulier, pour ce qui concerne l'élément liquide dans ses déplacements et ses potentialités énergétiques, l'assujettir à la volonté humaine en modifiant ou en retenant son écoulement afin de pouvoir mieux tirer profit de toutes ses possibilités. Ainsi, aujourd'hui encore on retrouve auprès des abbayes la trace des étangs succesifs dans lesquels on élevait et sélectionnait les poissons : source d'une partie de leur nourriture et également des canalisations par lesquelles leur parvenait l'eau pour les besoins quotidiens. Mais c'est grâce à leur richesse que les collectivités monastiques ont pu entreprendre des travaux de grande ampleur qui ont transformé les moulins destinés primitivement à élaborer de la farine céréalière en de véritables usines où l'on trouvait parfois, côte à côte, des pompes élévatrices (Versailles), des souffflets de forges ou d'estampillage (vallée de la Semoy), des scieries, des papeteries, des ateliers de confection (moulins à foulon) etc. etc..

          Quoi que n'ayant qu'une connaissance partielle dans l'exploitation des cours d'eau, nous aurions aimé pouvoir nos asseoir en partenaires respectables et respectés auprès, à la fois des spécialistes qualifiés en matière hydraulique et également auprès des autorités administratives désignées par les élections en vue de nous représenter et de faire prévaloir l'opinion générale majoritaire.

          Dans cette représentation et confrontation triparties nous avons été d'emblée maintenus dans le secret des tractations préliminaires et traités avec condescendance et un mépris certain par nos partenaires comme si le projet proposé était le mieux choisi et le seul digne d'étre considéré.

          Avec la désinvolture qui la caractérise, l'entente Oise-Aisne agit comme si son projet ambitieux avait déjà reçu l'agrément des hautes sphéres  de l'état, comme si elle n'avait pas à tenir compte des impératifs de sécurité, des espèces animales et végétales dont il faut sauvegarder l'existence comme le biotope et, cela et aussi bien naturel, de l'avis des populations locales qui se sentent fort frustrées dans leur patrimoine.

          Notre comité de défense ne cédera pas à des manoeuvres autoritaires de représentants élus qui ne sont guère au service d'une véritable démocratie participative.

         Nous sommes curieux de connaître comment les édiles qui se penchent au chevet de nos rivières parviendront à satisfaire les habitants du Bas-Rouet, de la rue Alexandre Dumas, de la place à Hirson, tout commes les habitants du quartier de la Roche à Saint-Michel lors de la prochaine crue alors qu'il serait moins dispendieux de recreuser le lit des rivières totalement abandonnées depuis des lustres !!!! Plutôt que d'édifier un nouvel ouvrage très coûteux et créant un nouveau danger supplémentaire sans toutefois résoudre le vrai problème.

          Pour bien des villes dotées de la présence d'un cours d'eau, il faut utiliser ce privilège pour leur aménager un élément d'attirance complémentaire en multipliant les ponts, les passerelles menant à des jardins publics, lieux de détente, de loisirs à l'écart du tumulte du centre, là où les enfants peuvent s'épanouir sereinement en toute tranquillité en dehors du danger permanent d'une grouillante activité.

                                                                 Le Doyen du Comité......97 ans.



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Comité de défense des berges du Petit Gland
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        Pourquoi un barrage alors que notre vallée fait déjà                               grandement office de retenue

               Pourquoi une telle idée de génie à réaliser un barrage à Saint-Michel et sur le Petit Gland alors qu'il existe déjà naturellement à cet endroit précis ?

               En effet, à chaque inondation toute la vallée fait déjà office de réservoir naturel dont tous les riverains connaissent parfaitement l'ampleur. Depuis quand applique t'on la double peine ?....


               Pourquoi vouloir s'entêter obstinément à retenir l'eau au niveau 193 par d'énormes travaux, coûteux et inutiles puisque celle-ci atteint régulièrement le niveau 192 à 192,20 (en 2011) au pont de Montorieux en inondant fortement toute la vallée sur Montorieux, Blissy, la ferme des Wattines puis la vallée de Bobigny jusqu'à l'entrée d'Any Martin Rieux et dans toute sa traversée remontant aussi sur Martin-Rieux et enfin à la ferme de Moulin Fontaine en limite des Ardennes. Ce débordement plusieurs fois par an (phénomène naturel) que subissent les riverains ne provoque pas de manifestations de mécontentement car c'est dame nature qui commande et toute cette vallée a toujours servie de zone d'expansion des crues formant une énorme réserve de retenue qui fait en permanence barrage en évitant que ce surplus d'eau n'afflue trop rapidement en fond de vallée ; c'est cela une véritable régulation.

          Quel individu bien pensant voudrait remettre un barrage dans ces conditions ???, très probablement uniquement intéressé par l'appât financier généré par ces travaux !!!

          Le Petit Gland n'est pas comparable au Gland qui ne se comporte pas de la même manière.  De cela, les spécialistes ne s'en sont pas apercus.

          Nous n'y voyons aucun intérêt représenté par cet ouvrage pour établir une véritable régulation car vouloir retenir de l'eau là où elle s'épand toute seule est digne d'un bureaucrate de ville.  Aucune amélioration significative ne peut être attendue.

           En janvier 2011, notre conseiller général déclarait à la presse la nécessité de zones d'expansion naturelles, mais il en avait supprimé une précédemment à Hirson en laissant construire des maisons et aménager des terrains en lieu et place d'anciens jardins situés à l'arrière de la rue du
4 septembre donnant sur la rue de Guise !!!! Paradoxalement le pont à la sortie d'Hirson bien connu pour faire office de bouchon n'a jamais eu la moindre intervention ..... et l'étrier de Sainte Catherine en subit les frais à chaque inondation.

          Mais revenons en au Petit Gland, son sol limoneux et sa morphologie sinueuse prouve son faible dénivelé  qui tant à ralentir considérablement la vitesse de l'écoulement des eaux ce qui rend sa fonction parfaitement utile car en déphasage idéal aux autres cours d'eau : phénomène justement recherché pour l'aténuation du pic de crue, ici la nature a donc bien fait les choses.  S'il y a eu de tout temps des débordements parfaitement identifiés, l'humanité s'en est accomodée en s'adaptant à l'environnement.
       
            De nos jours la place manque et les grands espaces doivent être gagnés si possible en terrain plat et s'est justement très souvent en fond de vallée, de ce fait il convient de maîtriser le cours d'eau présent. Des responsables sont alors identifiés et incriminés : c'est la faute d'un cours d'eau (mais pas celui d'à côté), il faut donc consacrer toute son énergie pour le dominer, tenter de l'asservir pour réduire son impact.

                    Mais ici ce combat ne va pas se résumer à d'éternels discours.

 


 
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