NON au barrage de Montorieux : POURQUOI ?


      
     J' attire votre attention sur le risque que courrent les personnes, le risque d'inondation de nos biens immobiliers et matériels que pourrait engendrer la construction du barrage.

     En effet, en cas de crue normale, nous sommes tous déjà concernés.
     En cas où la construction aurait lieu, comment cela va t' il se passer, car sur le terrain tout est différent.

     La route au niveau du pont de Montorieux serait coupée dans les deux sens, hors beaucoup de personnes agées dépendantes y habitent, dont  leur état de santé nécessite une aide à domicile matin et soir (aide à la vie de tous les jours, distribution des médicaments, repas, etc....)
      Donc comment ces personnels soignants pourraient se rendre chez les personnes agées.

      Comment faire en cas de problèmes médicaux, les pompiers, le samu ne pourraient pas accéder rapidement étant donné que les axes seront coupés par la montée des eaux. Habituellement, il faut 20 min au secours pour arriver sur les lieux, donc je vous laisse imaginer les graves conséquences que cela pourrait engendrer.

      De plus, comment se rendrons les personnes à leur lieu de travail, le ramassage scolaire, le ramassage du lait, l'approvissionnement des agriculteurs ne pourront pas s' effectuer pendant 24 ou 72 heures. Quelles solutions seront trouvées ?

     Concernant le pont de blissy, la côte est de 194 m, la route sera coupée, le niveau de l'eau pourrait dépasser celle ci de plus d' 1 mètre. De plus ce pont est en très mauvais état. Pour ma part, l'eau est déjà arrivée à 1 mètre du seuil de ma porte, la côte est de 196.35 (relevé altimètrique fait par l' entente Oise Aisne).
     Du côté du pont, le champ de l' Etry, les maisons seraient complétement inondées par la montée des eaux, beaucoup de personnes seraient menaçées, les animaux seraient noyés et le matériel agricole serait hors     d' usage.

     La ferme des wattines, côte 195 m, commune de Martigny, a déjà l' eau qui envahit sa propriété. En cas de retenue des eaux, celle ci pourrait atteindre plus d' un mètre, les engins agricoles seraient hors d'usage, les récoltes et animaux noyés.

     La ferme de Bobigny (résidence secondaire), commune de Leuze, cote 198 m, serait aussi concernée par la montée des eaux.

    Concernant la commune d' Any-Martin-Rieux, cote 201 m, la maison de Monsieur Charlier Didier est déjà menacée, l' eau dépasserai de plus d' 1 mètre.
    La rue du Moulin, cote 203 m, la maison de Monsieur Hainaut Désiré, cote 204.5 m, la ferme de Monsieur Van Der Sypt, cote 207 m, la rue de l' Eglise ainsi que la rue de la Malaise seraient toutes concernées par cette montée des eaux.
    Pour la rue du Moulin Fontaine, l' eau arrive, en crue normale, déjà au pied des maisons.

    Tout serait coupé par la crue, beaucoup de personnes seraient isolées, subiront des dégàts suite à la montée des eaux.

    Pour finir, le pont de l' ex barrière, conduisant à Martin-Rieux, cote 207 m, est complétement inondé par le ruisseau des Sourdons.

    Donc, voilà pourquoi, nous, riverains et utilisateurs des propriétés contigues à la rivière du petit Gland, nous sommes inquiets concernant la construction d' un barrage car sur le terrain tout est différent.

    Beaucoup de questions à ce jour restent sans réponses.........

    Cela vaut-il la peine d' inonder plusieurs habitations pour en sauver d'autres.....

    Pouvez vous certifier que nos habitations ne seront pas inondées par la montée des eaux, que nos routes ne seront pas coupées ( beaucoup de personnes seront isolées pendant plus de 35 heures!!!)

   Pourquoi l' entente Oise-Aisne ne tiens pas compte du P.P.R.I. ?

   Si le barrage a lieu, en cas de forte crue, une ou des personnes viendraient à décéder, les personnes responsables devront répondre de leurs actes. 

   Concernant la route du champs de l' Etry, à quoi correspond les traçages au sol suivant :

                - avant le pont : arpentage S.4 : pas de niveau le plus bas de la route 15 m

                - après le pont : S.3

                - dans le virage, devant la maison de Monsieur Wimmer : S.2



     Mais comme à l' accoutumé ; pas de réponse ...........



           

         







                                                                                      
                                                                                          


 

NON au barrage de Montorieux : POURQUOI ?


        Le dossier d' étude du projet d'aménagement d' une aire de stockage des eaux sur le territoire de Montorieux - commune de Saint-Michel- fait état d' une remarquable description et d' une très belle présentation. Les différentes étapes du déroulement sont particulièrement détaillées.

        Ce qui attire notre attention dans le déroulement de l'étude, c'est que nous constatons un grand décalage entre ce beau discours et la réalité du terrain ; en quelque sorte nous en avons déduit que cette étude n' était qu' une belle façade.
         Nous voulons ainsi faire remonter  la triste réalité du terrain, à savoir le manque total de dialogue auprès de la population depuis 2004 et ce jusqu' à la tenue d'une réunion publique organisée à l'initiative du Maire de Saint-Michel le ..........10 février 2010 !!!!!
         Où était donc passé le fameaux dialogue local mentionné ? d' autre part, le bureau d'étude STUCKY chargé des mêmes missions est encore à ce jour totalement inconnu du public !!!!
         Où sont ces rapports, par qui sont-ils établis, à quelle période, avec qui dialogue t' il, ou en est l'étude de milieu naturel, l' impact sur les habitations ?......
          Beaucoup trop d' incertitudes pèsent sur ce projet tenu longtemps secret, des réunions très ciblées ont eu lieu avec les seuls exploitants agricoles, les propriétaires n' y participent pas et semblent être ignorés par la chambre d' agriculture.

              Le barrage en lui-même n' a pas fait preuve d'une étude sérieuse, à savoir :

         Il est réalisé au porte de la ville ce qui représente un comble d' irresponsabilité, ce terrible danger potentiel sur toute une population aurait dù ce trouver fort à l'écart.

         Son implantaion sur une surface très peu dénivelée crée une étendue d' eau conséquente.
         Les nuisances auprès des habitations ne sont pas évaluées, problèmes d' évacuation des eaux, de fosse septique, de caves......

         Auprès des exploitations agricoles, et pas simplement sur leur terrain, les habitations, les animaux, les fourrages, la circulation des marchands d' aliments, du ramassage de lait......

         Le niveau haut de l'eau doit couper deux routes principales donnant accès au hameau, seul échappatoire un chemin forestier caillouté qui pénalise le trajet : des services de secours et d'urgence, de la gendarmerie, des pompiers (actuellement la durée de route d'un camion d'incendie est de 15 à 20 mn), des transports scolaires.

      Une étude très succinte réalisée sur le terrain a déjà permis de relever la présence de quatre plantes rares dont une protégée au niveau national, la faune aquatique n' a pas encore été étudiée.

      La logique de régulation des eaux est aussi au coeur du problème puisque une seule retenue est envisagée sur le cours d' eau du petit-gland, alors que le Gland a un débit plus important, d' une proportion de 60% .

      Le niveau maximum devrait être jalonné par des bornes très visibles plantées tous les 300 m en ligne droite et 150 m en courbe pour formaliser sur le terrain l' étendue exacte qui manque de repère, car l' entente Oise-aisne prétend que la retenue devrait s'arrêter au pont de Montorieux. La question a été posée en public puisque le pont ferait office de bouchon : que faites vous du volume d'eau impressionnant en cas de crue du ruisseau venant de l'amont ?
     Comme à l' accoutumé ; pas de réponse.
     ce qui retient notre attention est aussi le niveau de l' évacuateur (trop plein) situé à 194.35 m et du pont de Montorieux lui à 194 m, d' autre part le niveau des terres en amont lui aussi à 194 m : comment affirmer que ces terrains ne seront pas surinondés ?

    Nous avons donc estimé à la place de l' entente, que l' effet induit par ce frein artificiel du fait d' une faible dénivellation et compte tenu des inondations très connues, la répercussion par effet de freins successifs va remonter sur plus de 10 km !

     Le calcul de la durée de remplissage de l' ouvrage d'une capacité de 1 900 000 m3 en cas d' inondation sur le petit Gland donne entre 18 et 20 h. La durée de rétention souhaitée par l'entente indique 35 h. voir plus, la véritable utilité de cet ouvrage peut  être mise en doute puique son efficacité n'est pas démontrée, autre problème sur l'utilisation des vannes tout au long de l'année : seront elles toujours ouvertes ? en ce cas quelle réelle utilité de ce grand ouvrage coûteux pour quelques jours d' une année ? .....à moins d' avoir une autre idée sur l' utilisation réelle des vannes....des doutes s'installent.

     Dans 10, 15 à 20 ans cet ouvrage aura subit les assauts de la nature et une érosion certaine, comme connu en pareil cas l' entretien de cette digue sera très aléatoire, sinon inexistant, quelles en seront les conséquences sur le futur ?

      D' autre part, les chargés d'étude devant leur écran d' ordinateur et bien au chaud auraient du s' apercevoir qu' il existait bien un site naturel beaucoup mieux approprié, plus volumineux et sans aucune habitation situé sur ce cours d'eau............

            
                                                                                               


   


     
 

  
 




 




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