Comité de défense des berges du Petit Gland
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          Pour tenter de réduire d'éternelles inondations toujours désagréables à Saint-Michel, à Hirson et plus loin dans la vallée, le comité s'est penché sérieusement sur les différentes possibilités existantes pour traiter ce phénomène récurrent de plus en plus problématique en vue de proposer des méthodes alternatives et peu coûteuses, respectueuses de l'environnement.

          Le parcours du Gland a ainsi été analysé depuis son origine : Plateau de Rocroi au lieudit le Château Blanc jusqu'à sa rencontre avec l'Oise à Hirson. Neufs ruisseaux s'y jettent depuis sa source jusqu'à Saint-Michel dont les principaux apports proviennent du Grand Douaire, de Brognon, du Four Gérard et des Grands Riaux constitués par La Gravelotte, les Grosses Pierres, la Mulle, le ruisseau de Blanry, le Grand Riaux et l'Artoise. Le ruisseau de Brugnon s'y jettant à la sortie de Saint-Michel.

          Les trajets réalisés par ces ruisseaux sont essentiellement en forêt et en habitat très dispersé.

          Les étangs répartis sur ces cours d'eau sont groupés sur le secteur du Grand Douaire,et de Brognon en forêt de Signy le Petit. Six réserves de bon volume, ainsi que de nombreux étangs de moindre importance (sur la Gravelotte et les Grosses Pierres).



               Rappel de l'importance des cours d'eau

          Au niveau du centre ville de Saint-Michel, le Gland représente à lui seul plus de
60 % d'apport en volume d'eau, quand le Petit Gland participe à moins de 40 %.

          Au niveau d'Hirson où le centre ville concentre le Gland et l'Oise c'est toujours le Gland qui apporte 66,5 % de volume et 33,5 % pour l'Oise, et à la rencontre de ces deux rivières, le Petit Gland n'y contribue qu'à 26,5 % dans le Gland.

          Muni de ces précieuses données parfaitement connues, qu'elles seraient vos propositions ?.



               Quels sont les moyens de lutte

          S'il existe un moyen d'intervenir sur ces cours d'eau, il réside d'abord dans la principale organisation d'une méthode à instaurer en accord avec les propriétaires de ces plans d'eau pour permettre une véritable régulation du cours principal du Gland afin d'éviter à l'aval tous les débordements connus avec les traumatismes induits. Chacun serait donc sensibilisé à cette grande cause.

          Ainsi, en cas de période de fortes pluies prolongées ou de fonte de neige rapide associée à un sol déjà saturé (période hivernale) tous les propriétaires seraient sollicités tour à tour pour baisser préalablement leur niveau afin d'assurer un frein tampon à l'excès momentané des débits.


               Deux niveaux d'alerte seraient définis sur le terrain et pilotés par le service Météo Régional :

          Alerte maximum :  tous les propriétaires d'étangs (18) seraient mis à contribution

          Alerte vigilance :  les seuls propriétaires de grands étangs priés de baisser leur plan d'eau, à un niveau défini, dont ils seraient assurés de retrouver rapidement l'état initial.

          C'est une juste contre partie du privilège de disposer librement et gratuitement  du cours d'eau, la satisfaction de participer à une oeuvre utile et en même temps pour la bonne cause.



               Organisation

         Ainsi, un simple bureau de vigilance serait activé en cas probable d'inondation et serait à même d'organiser la planification des lâchers d'eau préalables en cascade du plus lointain au plus proche de façon à amortir et lisser la future montée des eaux.

          Parallèlement à cette action,  les autres petits affluents devraient pour moitié d'entres eux être intégralement curés et débarrassés de tous obstacles naturels afin d'accélérer leur débit et pour l'autre moitié au contraire il faudrait tout mettre en oeuvre pour assurer un ralentissement maximum : fascines, mares, mini retenues.....

          La combinaison de cette méthode permettrait sans l'ombre d'un doute de réduire notablement le pic de crue tant redouté par les habitants proches des rives, et par nos élus locaux qui manquent sérieusement d'imagination mais savent se lamenter éternellement devant ce triste phénomène régulier qui leur apporte l'occasion d'être les vedettes de la presse Régionale...c'est une désolante réalité vécue pour bon nombre d'électeurs qui croyaient voter pour des personnages voués à résoudre leurs problèmes quotidiens.


         
               Le débat

          Les suggestions de bon sens formulées dans cet article ont le mérite de n'apporter aucune modification dans le paysage local de notre région, de ne pas créer de nouvelle contrainte et de respecter scrupuleusement la nature telle qu'elle est.
          Ces moyens simples et naturels associés à une lutte contre le ruissellement et l'érosion d'origine agricole complétés par la création de bandes enherbées, de maintien de haies et par des labours parallèles aux pentes sont de nature à freiner l'écoulement des eaux.

          La description de cette méthode pour limiter les fortes sommes engagées à indemniser éternellement les sinistrés seraient converties par des emplois utiles à la société où dans chaque secteur l'entretien, la surveillance constitueraient la base efficace d'une gestion permanente de ces cours d'eau dont le monde d'aujourd'hui a totalement négligé le suivi.

          Le financement de cette activité représenterait une infime partie au regard du coût réel régulièrement affecté au remboursement de tous les sinistres et versé à fond perdu.

          En cette période de grande précarité, redonner vie à d'anciennes coutumes (le cantonnier du village), remettre à jour les pratiques oubliées pour un suivi méticuleux des fossés, des mares, des bordure de rivière : mission oubliée, démodée, archaïque... mais pourtant devenue nécessaire au regard des enjeux quotidiens d'une grande proportion de la population de plus en plus vulnérable aux conditions climatiques actuelles. 



               Conclusion

          Ne s'agirait-il pas, par conséquent, de l'expression d'une simple volonté pour résoudre définitivement ce problème et puisqu'il existe un organisme Régional voué exclusivement à cette mission, pourquoi vous continuez éternellement à subir cette agression ? Pourquoi ne cherche t'il pas d'autres méthodes que ses barrages ? et pourquoi n'y a t'il toujours rien de concret au bout de plus de 20 ans ?

          En voulant chercher simple, ne tomberait t'on pas dans l'absurde et la démesure où les budgets colossaux veulent espérer régler le problème d'un revers de main en apportant de fortes contraintes à notre environnement et peser sur notre sécurité ; en période d'austérité actuelle, une très grande prudence doit être observée et propice à mieux réfléchir aux pratiques d'un temps ancien qui ont prouvé leur efficacité.          

          Malgré le travail de spésialistes en la matière une partie de la population continue encore aujourd'hui de subir les fantaisies de nos cours d'eau àprès des tractations pour la plupart secrètes qui s'échafaudent toujours dans le dos de ceux qui les subventionnent, mais sans broncher, en attendant éternellement qu'un résultat tangible puisse apparaître.

          A désespérer de nos représentants !!!!!



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