C'est en début du mois de décembre que le comité s'est rendu sur les lieux de l'ancien barrage de Sougland (démoli) et de sa réserve bien dégagée par la tombée des feuilles  et après le passage intensif des grues qui ont métamorphosé le paysage . A ce demander pourquoi avoir refaçonné une telle cuvette puisque la réserve est anéantie !!!!!.

          Nous avons été quelque peu surpris par la rapidité d'éxécution des travaux de démolition et le comité a surveillé de très prêt son déroulement et notamment les importants travaux de terrassement de la réserve tout en s'indignant dès le début pour 2 raisons : le fait que la commune ne soit pas impliquée dans ce projet, qui concerne tout de même son territoire et le plus surprenant que des fonds publics (notre argent) interviennent sur un domaine privé !!!!!
         C'est donc en compagnie du Président et d'un vice-Président, du conseiller Départemental du secteur et de M. Jurczsak - qui connait bien les lieux - que cette petite déléguation commenca la visite à partir du pont de Sougland, sur toute la rive gauche et jusqu'au cimetière.
          Cette longue randonnée nous a permis de constater que toute la terre enlevée du fond avait été mise sur les côtés et aux abords de la rive, ce qui nous donne à penser que lorsque des  fortes eaux viendront effleurer les bordures : nous n'en donnons pas cher et toutes ses alluvions iront enrichir la ville d'Hirson !!!!

          L'énorme cuvette dévoilée laisse place en son extrémité à une vallée encaissée par la hauteur de ses côtés et pourrait en surprendre plus d'un. A vu d'oeil il apparait une largeur de 50 m et de 10 m de hauteur disponible tout cela sans déranger quiconque sur plus d'un kilomètre, l'absence de feillage, d'arbustes et la végétation de cette période hivernale permettait une vue très dégagée du fond du cours d'eau. La remontée se faisant rive gauche d'ailleurs desservie par une route et se terminant en bout du cimetière. Il resterai à établir un relevé topographique qui confirmerait la dénivellation pour éviter un retour jusqu'au pont de la roche.

          Nous venons donc ici reconfirmer notre deuxième choix d'origine - le premier étant la méthode dite douce - et si besoin complémentée par une retenue digne de ce nom et de surcroit placée sur le plus grand apporteur en volume, après la confluence du Petit Gland et donc située entre la Nationale (rond point de Saint-Michel, direction la Belgique) et l'extrémité du cimetière de Saint-Michel. La vallée présente ici un fort encaissement :si besoin encore augmenté par l'élargissement des abords -sans difficulté au regard des énormes travaux de terrassement réalisés sur le domaine de Sougland - ;  voici donc la nouvelle piste à exploiter pour limiter le risque inondation sur Hirson : sujet à débattre pour son Maire et issue de secours honorable suite à l'impossibilité d'une quelconque édification sur le secteur de Montorieux dorénavant totalement vérouillé.



                                       article entièrement rédigé

 

Comité de défense des berges du petit Gland

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Compte rendu de la visite terrain à Montorieux et Blissy

 

            Après la visite organisée le 6 avril 2011 par le comité à l'intention de tous les élus et des autorités administratives, quant à la simulation de l'étendue d'eau prévisible par l'édification d'une digue de retenue implantée sur le territoire de Saint-Michel, nous avons voulu que cette manifestation puisse éveiller l'attention par toutes les retombées néfastes de ce projet et se substituer au dossier peu représentatif de l'entente Oise-Aisne. C'est en la présence de deux représentants du Préfet et de la Sous-Préfète, d'élus locaux ( et en l'absence du Maire!) des journalistes, du Président de la société de chasse, de M. Ghislain Vandersypt adjoint au Maire d'Any Martin Rieux et de la population locale que le trajet jalonnée de la vallée s'est réalisé avec toutes les explications nécessaires sur les contraintes impliquées par ce projet, les axes routiers coupés, une voie sans issue isolée à Montorieux, même scénario à Blissy deux routes coupées, trois habitations totalement noyées et six maisons isolées des hauteurs d'eau impressionnantes, bref les visiteurs ont été totalement stupéfaits par l'ampleur du futur désastre de notre si beau cadre de vie.

            Il est à noter l'abandon ( qui n'est pas passé inaperçu) de 2 adjoints municipaux à mi-parcours de la visite, celui responsable des travaux, et à l'environnement qui témoignent de leur intérêt sur le sujet.

            Les deux adjointes restantes ont émis leur total désaccord à un projet très discret et totalement muet sur l'impact réel des retombées sur le terrain et le peu de considération apporté sur le sort de la population.

            Au cours de cette visite, il a été précisé un certain nombre d'éléments de la réglementation sur l'édification de digues avec une attention particulière sur l'urbanisation derrière ces ouvrages et la nécessité d'interdire toute construction dans la zone de danger.

           Un ouvrage de stockage d'eau génère un risque nouveau et technologique ; ce risque ne doit, en aucun cas, être supérieur au risque naturel qu'il remplace.
          La prévention, c'est prendre en compte le risque de rupture de digue dans la réglementation.


          Le problème de la responsabilité civile du propriétaire de la digue, mais également celle du Maire ont été évoqués par des articles de loi.

          Les représentants des autorités ont suivis avec une particulière attention tous les détails, commentaires et témoignages fait au cours du long parcours de cette visite et nul doute que leur témoignage va beaucoup faire couler d'encre sur le projet de l'entente Oise-Aisne.

          Entente Oise-Aisne qui semble de moins en moins à l'aise dans ces discours, puisque la réunion prévue à Hirson le 29 mars 2011 a été annulée et celle de Saint-Michel le 13 avril a été reportée....y aurait-il un gros problème ? .....nul doute. Le comité a averti qu'il attend de pied ferme cette réunion publique et qu'il fera entendre sa voix.