Comité de défense des berges du Petit Gland

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Lettre ouverte   en date du 26 sept. 2016 

          A l'intention de l'entente Oise-Aisne, aux Hirsonnais, aux Maires d'Hirson et de Saint-Michel.

                          Indignation au Comité

          Vous avez entendu parler de la destruction du barrage de Sougland et de sa rapidité dans l'exécution des travaux annoncée le 16 sept. pour un début des travaux le 19 sept. et devant se terminer le 15 octobre 2016  (effet de surprise garanti).

          Raison invoquée par cette disparition : l'écologie et la libre circulation des eaux et des poissons ? nouveauté aux yeux des pêcheurs puisqu'ils taquinaient de part et d'autre du cours d'eau de tout temps. Et d'autre part cette continuité écologique ne pouvant servir de prétexte puisqu'il est tout à fait possible d'adjoindre à l'ouvrage une simple "échelle à poissons" présente dans toutes les retenues et qui a démontré son efficacité.

      L'argument du retour au lit naturel de la rivière n'est donc pas convainquant.

          En période de crue, cette digue pouvait retenir (si entretenue) environ 1 million de m3 limitant de ce fait l'apport d'eau sur Hirson. Mais demain ? avec le même processus appliqué sur l'étang du Pas-Bayard -de grosse capacité- sur l'Oise, qui va hériter de cet exédent brutal d'eau ?   Les Hirsonnais qui se réjouissent de cette initiative se réveilleront douloureusement lorsque cette eau sera dans leur domicile. Mais qui sera alors responsable ? Qui paiera la note ? et pour simple excuse pour ce désagrément, il vous sera rétorqué que c'est au titre de la libre circulation des eaux inscrite dans la loi.

          Supprimer une réserve, un étang, c'est se priver d'un élément essentiel pour la régulation d'un cours d'eau et pourquoi a t'on créé des réserves de grande capacité sur la Seine et ses affluents ainsi que sur la Marne.


          S'attaquer à un ouvrage de l'histoire locale en décidant d'anéantir le patrimoine historique que nos ancêtres ont édifiés avec dur labeur et le peu de moyens dont ils disposaient, c'est manquer singulièrement de respect.
 
          Depuis quand est-il permis de détruire sans vergogne des ouvrages conçus par l'homme qui avait observé longuement le comportement de la nature.
          A quand la prochaine destruction décidée par une idée lumineuse d'un politicard de passage.
 
          Avez vous également entendu s'exprimer le Conseil Municipal de Saint-Michel et son Maire commenter cet évènement ?  Le mot d'ordre semble être de réduire au silence les ordres d'un organisme extérieur intervenant sur les affaires de la commune.
 
          Aussi, Monsieur le Maire, nous souhaiterions que vous puissiez prendre part à notre inquiètude sur ce sujet brûlant que sont les inondations d'Hirson qui n'auraient qu'un but (non avoué) : la nécessité de construire le barrage de Saint-Michel.

                                                                    Le Président
        
 
                     


                                                        
 






Comité de défense des berges du Petit Gland
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Lettre ouverte


          Félicitations pour votre nouvelle prestation avec le Député Européen Gilles Pargneaux (très proche de nos problèmes quotidiens !!!) sur la visite du barrage de Proisy et sur son efficacité sur la ville de Guise......qui n'avait pas attendu cette construction pour réaménager à grands frais la traversée de sa viile par l'Oise. Mais vous en avez oublié -volontairement- d'aborder le cas d'Origny Sainte Benoite qui n'avait jamais connu pareille inondation au point d'entraver le fonctionnement de l'usine Téréos contrainte d'évacuer 3000 t. de betteraves et de fermer la sucrerie.
   
              Aucun commentaire sur le montant de l'indemnité.


          Cette visite aurait dû se poursuivre par les étangs de la Neuve-Forge, la Lobiette, Milourd, le Pas-Bayard, Blangy qui impactent tous la ville d'Hirson et aussi la réserve de Sougland.
          
         Mais de cela.....silence, en expliquant que toutes les vannes descendues d'un mètre pour déstockage de l'eau, ceci permettrait d'aténuer sensiblement la traverséee de la ville et de mettre hors d'eau Hirson.      
        Le niveau normal de ces réserves revenant très rapidement.


          Tous les Hirsonnais auraient droit à une véritable information  et à une protection efficace de leur domicile, mais ce rôle ne semble pas préoccuper le Maire depuis qu'il est aux commandes, par contre, ses gesticulations et son pouvoir à se lamenter excellent. Son souhait ne serait-il pas de laisser inonder éternellement sa ville pour pouvoir démontrer aux médias l'urgence de faire le barrage de Saint-Michel - d'ailleurs reconnu pour son inefficacité- car constirué d'une digue en terre d'une hauteur de 10 m, retenant plus de 3 millions de m3 d'eau, sans même une étude de danger pour les maisons construites en contrebas à moins de 200 m, pour son collège de 600 enfants distant de 800 m et placé à la même altitude !!!! le tout sans étude d'impact....et sans l'évaluation des incidences sur la nature alors que situé dans le périmètre de la zone Natura 2000.





                    A titre d'exemple


          Il existe pourtant une solution simple et peu coûteuse pour diminuer l'étendue de l'inondation à l'initiative des étangs de Trélon et de Wallers en Fagne qui sont mis à sec en début d'hiver. Et les nombreux étangs présents sur l'Oise et le Gland pourraient être abaissés tour à tour en déphasage et sans incidence sur leur rôle pour lisser l'apport d'eau en cas de crue -propositions abordées sur notre site internet :

                     nonaubarrageamontorieux 
           
         Ce manque de volonté à s'orienter vers un mode naturel prouve la négligeance à apporter un quelconque remède à lutter contre les inondations car le fait de réaliser des barrages est devenu contraire à la loi sur les milieux aquatiques  :

                  " l'eau doit circuler librement". 


          Dans la lettre ouverte que nous vous avions adressé le
13 mars 2015, nous vous avons posé un certain nombre de questions essentielles et précises, mais de cela...point de réponses
pour des sujets sérieux....alors pourquoi continuer  dans vos gesticulations et alternoiements sur ce dossier définitivement clos Et qu'il est beaucoup plus facile d'intoxiquer la population avec des éclats sans lendemain ...que d'oeuvrer sur le terrain à une solution durable.


          N'auriez vous donc pas entendu parler de la présence d'une moule d'eau douce -
la mulette épaisse-  comme tous les Maires de votre communauté qui en connaissent l'existance ! ..... 

    .... et qui est à l'origine du barrage à votre retenue !!!!
                

                 Et ce n'est pas vos derniers éclats qui opéreront un retournement de la situation.



                                                         Le Président      
































 

Comité de défense des berges du petit Gland
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Lettre ouverte
le 13 mars 2015

                                       à

                                                    Monsieur Jean Jacques Thomas

                                       futur candidat aux élections
                                       Départementales         

                Monsieur le Maire,

           Nous nous permettons d'attirer votre attention sur ce sujet délicat qu'est le barrage de Saint-Michel envisagé par l'entente 0ise-Aisne dont vous êtes le vice-Président et promoteur et à ce titre bien placé pour en connaître les aboutissants.

        
              Cette  initiative de longue date (d'origine du 24 nov. 2005) présentée à la population de Saint-Michel en 2010 porte un certain préjudice à notre ville, car le projet prévoie une implantation à moins de 200 m d'habitations en contrebas et 500 m du centre ville (commerces et voie de circulation essentielle) et dont nous avons par ailleurs décrit la parfaite inutilité par la très faible efficacité à vouloir retenir un volume d'eau déjà existant naturellement en fond de vallée -y compris jusqu'à Any-Martin-Rieux- et agissant comme véritable aire d'expansion des crues.

          En outre, cette petite rivière "le petit Gland" recèle un potentiel exceptionnel d'espèces protégées, dernier refuge en Picardie, voire rare en France dont vous n'êtes pas sans ignorer les atouts faunistiques de notre belle région en étant leur ardant défenseur.                       

    
                Cette liste complète figure sur notre site Internet

            D'autre part, les deux sites Natura 2000 du secteur témoignent du grand intérêt à préserver ce patrimoine qui englobe une grande partie de Montorieux et Blissy : justement celui choisi par l'entente qui en avait oubliée la présence dans la précipitation ! et dont la DREAL de Picardie a enfin décidée de protéger à tout prix de part son épais dossier "d'évaluation des incidences" d'origine dans la loi Borloo. 

 

            Deux autres sujets de préoccupation inquiètent le comité :

                * Le fait que le seuil du collège Savart (et non le groupe scolaire M. Brugnon) soit situé au même niveau que le pied du barrage -187- et seulement à 800 m où seront stockés 7.50 m de hauteur d'eau, ne laisse pas insensible à un quelconque incident survenant à la digue ou à la vanne ou autre.....
         Y a t'il eu une évaluation d'un quelconque risque auprès de cet établissement et des nombreux parents d'élèves qui viennent déposer et rerendre leurs enfants ?, voire des habitations proches de ce lieu ?.

                  * Le résultat de l'étude de danger demandé auprès du Préfet de l'Aisne en vertu de l'article R214-14 du code de l'environnement, accordé et transmise à l'entente Oise-Aisne et dont nous n'avons jamais obtenu aucun retour.
       L'entente a t'elle réalisé cette étude ?  Par quel organisme  ?   ce document a t'il été joint au  dossier d'enquête publique en Préfecture de l'Aisne ?
    
                 L'esprit de dialogue, la transparence et une communication claire propre à l'entente doivent permettre des réponses précises et une initiative impérative à apporter un éclairage concret à toutes ces préoccupations qui restent majeures pour la population.
                 Je vous prie d'accepter, Monsieur le Maire, ma considération distinguée.
                                             Pour le comité,

                                             Le Président             











Comité de défense des berges du petit Gland
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Le Président

Le 11 décembre 2012

                                                  
                                             
       à

                                                           Monsieur Pierre Bayle
                                                                               Préfet de l'Aisne
                                                                               02010 Laon
Lettre ouverte


                                  Monsieur le Préfet,


          Les membres de notre comité attirent votre attention sur un problème -crucial- de respect en matière de sécurité concernant la construction d'une digue de retenue des eaux à Saint-Michel en Thiérache, qui est l'absence d'une étude de danger.
          Notre comité de défense des berges du petit Gland, ainsi que la population Saint- Michelloise ne comprennent pas que cette digue soit classée en catégorie C (ce qui évite une étude de danger) alors qu'elle aurait dù être en catégorie B, comme le prévoit la loi, puisque la population est supérieure à 1000 habitants.

          Alors, qui va se rendre compte de cet énorme anomalie (ou oubli), sachant que derrière cette digue qui va tout de même retenir 3 500 000 m3, les premières maisons seront à moins de 200 m, le centre ville à 500 m, l'école et le collège où étudient 630 enfants à 800 mètres.

          Nous vous informons qu'entre la digue et le centre ville de Saint-Michel, il y a un dénivellé de 15 m. La rivière formant un boyau qui s'engouffre au centre ville, alors je vous laisse imaginer la catastrophe humaine en cas de rupture (ou fissure) de cette construction.


          C'est pourquoi nous sollicitons votre bienveillance, car dans le Département de l'Aisne, vous êtes le seul à pouvoir demander qu'une étude de danger soit prescrite à l'exploitant -où par vos services- dans la mise en place de cet ouvrage pour mettre en évidence ce point faible comme le prévoit l'article R514-146 du code de l'environnement du 11 décembre 2007.


          Nous comptons sincèrement sur votre intervention et mettons toutes nos espérances sur ce point.


          Veuillez croire, Monsieur le Préfet, en notre haute considération.


Copies : M. le Préfet de Région                                       Pour le comité,

              M. le Sous-Préfet de Vervins                             Le Président






 
Comité de défense des berges du petit Gland
                                                                                          
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Le bureau du comité
Hameau de Montorieux
02830 Saint-Michel



Le 28 février 2010   

                                                                    à

                                                                                           Madame la Sous-Préfète
                                                                                           Sous-Préfecture de Vervins


Lettre ouverte



                       A la suite de la crue survenue le 7 janvier 2011, sur toute la région et dont les retombées ont été très médiatisées à Hirson, le malheur des riverains a soudainement été mis sur le dos de quelques "réticents" de Montorieux ou l'habileté du Maire a fuir ses responsabilités auprès de ses administrés, a opéré à des déclarations publiques, par voie de presse et sur les ondes que l'inondation aurait été évitée par la seule retenue de Saint-Michel, sait-il que l'Oise qui traverse sa ville et qui a très largement débordée n'a rien à voir avec le Gland ! et pourtant qu'a t'il fait sur ce cours d'eau depuis qu'il est Maire.....à par se lamenter.

                       Il a dénoncé publiquement à tout va notre comportement de "criminel" face à cette situation, et pourtant le barrage n'étant pas en place ! ou est notre responsabilité ?
                      Ce dérivatif pour justifier son édification par l'organisme dont il est actionnaire est il si innocent ou désintéressé ?
                       Méritons nous d'être traités de "criminels" pour avoir formé un comité et osé dire la vérité, alors que lui-même (promoteur du projet) n'a pas eu honte de cacher pendant 5 années à la population cette réalisation. Ou est le rôle de l'élu ?

                       Nous voulons attirer toute votre attention sur les propositions que nous formulons ci-après, pour faire procéder à des études afin de limiter les nuisances des riverains en aval comme en amont, pour ne plus voir le spectacle que la Thiérache vient de vivre.

                      Le comité réuni à deux reprises, le 4 février puis le 23 février, a élaboré un certain nombre de propositions concernant la lutte contre le ruissellement et la régulation des cours d'eau afin de limiter au mieux le risque d'inondation toujours récurent. Deux solutions sont envisagées simultanément pour retarder et étaler l'apport d'eau dans la rivière : 

           - Un frein à tous les écoulements et ruissellements dans la nature

           - L'utilisation de tous les étangs pour atténuer la crue

           - La démarche doit être entreprise au niveau d'un bassin versant et concerner tous les petits ruisseaux, les vallées et points de ruissellements naturels en cas de pluie ou de fonte des neiges.


      1 )     La Thiérache - comme l'Avesnois- sont des paysages typiques de bocages et d'herbages destinés au pâturage des vaches laitières et à l'élevage ce qui fait tout leur charme. Mais en période hivernale, il en est autrement, la pluie, la neige en montrent un aspect moins agréable et la transformation progressive du paysage par les pratiques agricoles ont fait progresser le ruissellement, il faut donc rétablir un couvert végétal en période hivernale, préserver les prairies en bordure des rivièreres et ruisseaux, réaliser les labours parallèlement aux flancs des coteaux, recréer des mares ou point d'eau (si précieux à la faune) remettre les fossés en état, recomposer les bocages par des plantations de haies, et mettre en place le long des routes et en cas de forte pente des facsines ou arbustes à faible tige pour retenir la terre des champs, ralentir le ruissellement et arrêter la neige. Toutes ces pratiques permettront déjà de freiner l'arrivée des eaux à la rivière. Le Nord-Pas de Calais s'oriente vers cette pratique, à l'instar de notre Député de Thiérache qui sensibilise et encourage la mise en place de ces procédés.

     
       2 )     La régulation à plus grande échelle peut être organisée d'une autre manière et sans modifier le paysage existant par la simple mise en place d'une organisation globale de régulation et de planification au niveau de tous les étangs présents sur les cours d'eau, pourquoi ces plans d'eau de loisir et de pêche ne pourraient-ils pas fournir une prestation supplémentaire et plus qu'utile, en hiver, l'espace d'une durée limitées ?

                 C'est ainsi que nous avons recensé sur le parcours de l'Oise entre la frontière Belge et Hirson la présence de 6 étangs de plus ou moins grande capacité : la Lobiette, la Galoperie, Neuve-Forge, Milourd, le Pas Bayard, Blangy et derrière la possibilité d'achever la digue au lieudit " la vanne Boulmont". Tous ces réservoirs potentiels feraient office de tampon à une montée des eaux prévisible et permettrait d'éviter le pic si nuisible à la population et par les sommes considérables versées par l'état et les assurances tous les ans et préférer consacrer une faible partie de ces moyens à dédommager les propriétaires de ces plans d'eau pour le service rendu (ils pourraient ainsi ré-empoissonner leur milieu naturel à la grande satisfaction des pêcheurs). Nous avons calculé qu'il serait possible de surstocker un volume d'un million de m3.

                Sur le Gland, même principe cette fois ci sur les 18 étangs répartis sur le cours d'eau et qui retiendraient en cascade un milions et demi de m3 avec un décalage sur l'Oise au niveau d'Hirson et qui permettrait à Etréaupont un meilleur fonctionnement de l'ouvrage de Proisy- fort sollicité - .

                 L'Oise et le Galnd étant les principaux apporteurs au niveau du centre d'Hirson, respectivement de 33.5 % et de 40 % soit 73.5 % à eux seuls, il apparaît évident de se pencher sérieusement sur le véritable problème qui apporterait une solution durable.

                 Cette hypothèse avait déjà été abordée par le cabinet d'étude STUCKI dans son rapport de juillet 2005 (étude commandditée par l'entente) .
                 La solution idéale que personne ne veut retenir aurait aussi l'avantage d'éviter l'édification d'un nouvel ouvrage coûteux et contraignant sans apporter de modification du paysage naturel bien intégré. Elle pourrait en outre trouver son application rapidement.

                
                  Nous sommes soucieux et conscients d'apporter un début de réponse à ce grave problème dont les riverains subissent la contrainte régulièrement, alors pourquoi toujours reporter ce problème qui ne fera que s'amplifier ?

                 Le comité a en outre fait réaliser par un géomètre expert de mesures de niveau sur le territoire de Montorieux avec l'intention de réaliser une visite de la simulation de l'étendue d'eau par les autorités administratives et par la municipalité de Saint-Michel, celle ci est prévue dès les beaux jours.

                 Le comité a également créé un site internet consultable à l'adresse suivante : 

                               nonaubarrageamontorieux.wifeo.com

                
                Veuillez accepter, Madame la Sous-Préfète, nos respectueuses considérations.



                                                                         Pour le comité,



                               Le Président,                                               les Vices-Présidents,

    
      
   

 

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