Réponse

Comité de défense des berges du petit Gland

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           En réponse à l'article paru dans le Courrier du 21/04, la Voix du Nord du 21/04 et sur l'Union du 29/04/2011 au sujet du projet d'écrêtement des crues, le comité de défense des berges du petit Gland, à Montorieux tient à apporter quelques précisions.

           Il faut tout d'abord rendre compte que les habitants du hameau ont été systématiquement tenus à l'écart des réunions et discussions organisées par les promoteurs du projet chargés de mettre en oeuvre une étude de maîtrise raisonnée de l'écoulement des eaux dans la zone des trois rivières.

         Cette façon d'agir dans le secret, durant plusieurs années - méthode méprissante pour la population et dont nous avions subodoré l'existance- n'a pas manqué de susciter en nous un jugement défavorable sur les agissements suspects de certains de nos représentants élus !

        Ces cachotteries inutiles nous amenaient à penser que nos propres édiles nous trahissaient en tentant d'imposer leur projet par la surprise, par des propos comminatoires et le dénigrement de l'expression spontanée d'une collectivité rurale, sans tenir  aucun compte des multiples avis de notre comite de défense.
        Nous aurions préféré des assemblées de concertation ou chacun aurait pu s'exprimer librement, sans être interrompu avec mépris comme cela se produit trop souvent vis à vis de la misérable piétaille populaire.

        
       Et puis, comme si les représentants de nos assemblées élues étaient doués de la science infuse, un seul choix était imposés. (il faut croire que c'est maintenant le système pratiqué dans les plus hautes sphères de l'Etat ) Parmi ,os préoccupations communes, n'ya-t-il pas L'Oise d'abord, puis le Gland, le Thon, l'Artoise et les autres qui, une fois réunis, affluent à Etréaupont ?.
      
      A la prochaine inondation les habitants du Bas-Rouet et de la rue Alexandre Dumas viendront vous demander si vous avez pensé à eux et dans quelle proportion vous avez réussi à écrêter la montée maximum de leur rivières !.....
      
      Votre tendance à exprimer vos explications en faisant usage des termes simples de l'indicatif nous semble une preuve suffisamment évidente que votre décision est iirévocable et que no suggestions vous importent peu. Dans le cas où vous auriez eu l'intention de nous soumettre pour examen un projet alternatif, l'emploi du mode conditionnel aurait été un premier signe d'écoute et de bonne volonté.

        Ce projet précis de barrage du petit Gland, envisagé par l'entente Oise-Aisne nous a amenés à réfléchir sur son bien fondé.

       L'histoire nous apprend que depuis la création de la bourgade d'Hirson et pour des raisons de sécurité, la population s'est regroupée le plus près possible autour de son château - bâti entre  Oise et Gland- En conséquence les habitations ont été exposés, génération après génération, à maintes reprises aux caprices de leur deux rivières, ce qui d'ailleurs n' a jamais convaincu les Hirsonnais d'abandonner leur domicile. Or soudain, aujourd'hui, voilà que se présente ( en pleine période de marasme économique où chacun de nous est contraint de modérer ses dépenses) la nécessité impérieuse de réguler enfin le cours des rivières à grand renfort de millions d'euros. Et pour appuyer d'avantage l'urgence de ce problème, on prétend même que des conseillers municipaux ont pressés leur maire d'activer la réalissation de cet ouvrage, ce qui en conséquence nous a conduit à nous étonner du nombre de personnes s'intéressant à l'avenir de notre communauté rurale dont nous doutons qu'ils connaissent réellement l'existance.

       En outre, en évoquant ce projet avec des Hirsonnais, et vraisemblablement suite à une récente intoxication mensongère, nous nous sommes rendu compte qu'ils croyaient de bonne foi que l'édification du barrage aurait une incidence positive sur le niveau des eaux en crue au Bas-Rouet et dans la rue Alexandes Dumas !!!! On entend dire aussi que tous les défenseurs su site de Montorieux, malgrè d'opulents dédommagements qu'on pourrait éventuellement leur accorder demeureraient de fâcheux empêcheurs de "tourner en rond" et pourquoi pas des inconscients ou des "criminels potentiels".

      Et si nous voulions prolonger notre propos par quelques histoires d'O (eaux) nous évoquerions la très contestée fontaine de la place Victor Hugo où des chaises empilées ser permettent de pisser en public et d'obliger les personnes âgées à marcher sur la route pour éviter l'arrosage !!! et le très célèbre barrage inachevé sur l'Oise en forêt qui ressemnble beaucoup au pont d'Avignon d'Hirson fort visité par des touristes curieux de connaître comment on galvaude l'argent public. Les habitations de pauvres gens repoussées sur une aire naturelle d'expansion des crues et plus loin une extention de l'étrier de Sainte Catherine qui ne tardera pas à manifester des contraintes qu'il va subir !!!! Et bien d'autres, mais il ne faut pas polimiquer inutilement et stupidement.


                             
                                Réflexions d'un membre du comité de ................93 ans.



                                                       Le 3 mai 2011