Comité de défense des berges du petit Gland

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               Communiqué de presse du 24 mai 2011

 

                   Le comité de défense des berges du petit Gland, répond aux propos de désinformation concernant les simulations minimisées formulées par l'entente. Pour générer une économie de 18 millions d 'euros cette crue ne sera pas centennale, mais cinqmillénale, afin de dimensionner l'ouvrage, celle-ci figure dans le rapport du conseil d'administration du 18 mai 2010. M. Cornet veut appliquer la méthode statistique aux forces imprévisibles de la nature : il ne sait pas que cette technique se pratique pour des produits standards et fabriqués industriellement, aucune régularité ne peut s'appliquer à un phénomène naturel.

                   La hauteur d'eau retenue est calculée au niveau 193, mais les voûtes du pont de Montorieux sont également à ce niveau ( donc bouchées) et la route de part et d'autre est située en dessous de cette côte, mais le plan d'eau horizontal n'intègre pas curieusement toute l'étendue : il est manifestement très clair pour un érudit que cette anomalie est dénoncée par le comité.
Non ! pour M.Cornet la cuvette s'arrête strictement au niveau du pont .....Y aurait-il des escaliers en matière de niveau d'eau ? Celui-ci aura donc à répondre de sa théorie à ras des pâquerettes auprès d'un comité d'experts qui manquerons pas de plancher sur son dossier le moment venu, et de son barrage sur le cours d'eau qui ne fera pas monter le niveau !!!! puisqu'il a écrit aussi "aucune incidence pour le hameau de Montorieux, ni pour le GAEC proche". Alors pourquoi 2 lignes plus loin s'inquiète t'il pour la citerne à lisier du fermier qui risque d'être emportée alors qu'elle culmine à 195 ? Mais M.Cornet habitué aux pirouettes verbales navigue en permanence en eau trouble et noie toujours le poisson ; à qui veut-il faire avaler des couleuvres ?

                 L'aire d'écrêtement des crues de Saint-Michel n'est manifestement pas suffisante aux yeux de l'entente, puiqu'elle préconise en complément des travaux indispensables au niveau de la Roche et à Hirson à plusieurs autres endroits...Alors, pourquoi cette retenue tant décriée n'apporterait t'elle pas le remède miracle ? Y aurait-il un mauvais calcul ?

                 Les habitants de Montorieux n'ont aucun intérêt particulier, mais ne partagent pas la somme des nuisances, comment l'ingénieur hydrologue de Compiègne va t'il faire poue expliquer aux riverains paysans de Thiérache qu'une retenue de 2 millions de m3 ne fera pas monter le niveau en amont du barrage......le droit à l'erreur n'existe pas.

                 Sans son barrage, et lors de la dernière inondation, toutes les routes du secteur ont été coupées par les services techniques de la ville et en pleine nuit tant à Montorieux qu'à blissy (par 50 cm de hauteur) mais de cela aucune trace dans les beaux rapports de l'entente !!
L'ingénieur hydrologue affirme que la maison de M.Mennesson à BLissy, ne subira aucune incidence de part  la retenue, et pourtant un écrit avait été fait par lui même en mentionnant toutes les précautions à prendre pour prémunir son domicile d'une forte montée de la rivière. Encore une contradiction à son discours.

               Nos explications du projet semblent trop claires, nettes et précises aux yeux de l'entente qui en apporte systématiquement critiques, objections et contradictions dans des théories vaseuses et nébuleuses.

              Pour ce qui concerne la fameuse réunion publique d'Hirson, organisée par Jean Jacques Thomas, nous voulons signaler que celle-ci n'a pas été annoncée par le principal journal local, mais que des invitations personnelles ont été distribuées dans certaines rues de la ville, et que le peu de retombée témoigne plutôt du caractère privé de cette assemblée. La transparence du dossier n'est pas encore à l'ordre du jour.

             Quand au protocole sur les indemnités agricoles, aucun agriculteur ne les a signé et les propriétaires vont êtres soumis au même dictat puisque le document est formalisé sans qu'aucune négociation ne soit intervenue. Encore bravo à l'entente pour le dialogue.

            Les textes de loi existent en la matière :

      " Un ouvrage de stockage d'eau génère un risque nouveau, technologique. Ce risque ne doit en aucun cas, être supérieur au risque naturel qu'il remplace"
         Circulaire interministérielle du 30 avril 2002

          Les PPRI doivent interdire toutes nouvelles construction dans les zones à risque, et notamment quand le risque est fort, ce qui pourrait être le cas derrière les digues.

         La responsabilité civile du propriétaire d'une digue peut être engagée ( art.1382).

         Le Maire est également responsable de la sûreté et de la sécurité publique ( art. 2212-2 et 2212-4).

         Les digues de protection contre les inondations. L 'action du Maire dans la prévention des ruptures.

         La responsabilité de l'Etat réside dans le contrôle du respect des obligations concernant la sécurité des digues de protection contre les inondations.

         La prévention, c'est prendre en compte le risque de rupture de digue dans la réglementation. Les digues protègent mais peuvent rompre.


 




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