QUESTION

 

  Comité de défense des berges du Petit Gland

      Le Comité du
        Hameau de Montorieux

      02830 Saint-Michel

   Objet  : demande de renseignements


                                                à

                                                            M. le Directeur
                                                            de la DDT
                                                            Bd de Lyon
                                                            02011 Laon

                                           Monsieur le Directeur, 

     Depuis maintenant plusieurs années, nous exerçons une grande vigilance sur la vallée du petit Gland, et c'est ainsi que nous avons observé que sur la commune d'Any Martin Rieux des repérages ont été réalisés et cette opération discrète nous semble suspecte, car non identifiée. Ces balisages sont réalisés en bordure de la route Départe-mentale n° 5 et à proximité du pont (proche de la gare). Ces repères sont tous placés près de la rivière et de couleur verte sur des piquets de pature, en terrain privé appartenant à M. Charlier Denis ( le grand Certis, parcelle ZP 51) face à la maison de Mlle Thomas -photo n° 6-.
      La seconde à l'arrière des bâtiments agricoles de M. Sauvage, propriété de M. Charlier Didier (le grand Certis, parcelle n° ZP 53)
-photo n° 5-.
         Naturellement, nous nous sommes déjà renseignés à plusieurs reprises auprès du Maire d'Any et de ses adjoints, auprès d'un Conseiller Départemental, mais toujours le même mutisme.
          Nous connaissons parfaitement les lieux et savons qu'en cas de montée des eaux, ce secteur est particulièrement iinondé en raison de ll'étranglement dû au pont et la maison de Mlle Thomas -photo n° 6- est souvent effleurée...en inondation normale.
          Ces balisages (secrets ou mystérieux) ne représenteraient-ils pas le périmètre d'inondation future ?  Ses travaux de repérage en amont du pont d'Any, pourquoi et par qui ont-ils été réalisés ?  Quel organisme implique t'il ?  Que veulent signifier ses repères ?.
          Nous serions très satisfaits d'en apprendre l'origine, car notre hypothèse penche sérieusement sur un relevé des niveaux d'eau envisagé dans le cas de la construction d'une digue à l'entrée de Saint-Michel.
          Nous avons à plusieurs reprises, régulièrement constaté la même discrétion opérée dans ce genre d'initiative.... mené par l'entente Oise-Aisne.
          Si par hasard, vous aviez connaissance de cet agissement, nous vous serions reconnaissant de bien vouloir nous en informer.
          Veuillez recevoir, Monsieur le Directeur, l'expression de nos sincères salutations.
                                                               Le Président,
?           Les Vices-Présidents,

                        ?          _________________

        Le 26 novembre 2014

                                                Monsieur le Maire,


          Nous rappelons à votre souvenir que notre courrier du 27 mai 2014, n'a toujours pas trouvé réponse, pourtant en temps qu'association Saint-Michelloise nous nous attendions à plus de considération.
          Le combat que nous avons mené depuis plus de 4 ans ne vous a certes pas passionné, mais toutes les démarches officielles ont permis d'entraver ce projet et nous ne sommes pas loin d'envisager l'abandon par forfaiture de cet édifice ridicule et inefficace.
          Nous savons votre position très inconfortable sur ce sujet qui vous amène à courber l'échine auprès de notre tout puissant dictateur (que nous avons toujours ignoré). Lors de sa convocation à Amiens, il a été si bien recadré qu'il en a claqué la porte furieux !!! - (nos oreilles étaient dans la salle). Et nous sommes choqués de la désinvolture accordée à ce dossier pourtant important pour la ville de Saint-Michel.
            Quant au deuxième sujet de notre courrier
-l'étang de Sougland- nous avons été parfaitement renseigné par l'extérieur et notamment dans une brochure émanent de la communauté de commune et par voie de presse, ce qui ne va pas résoudre les problèmes d'inondation -surtout pour Hirson- puisque aucune autre solution n'émerge.
           Veuillez recevoir, Monsieur le Maire, mes sincères salutations.
                                                      Le Président,
                                 _____________________
         
                  Lettre adressée au Maire de Saint-Michel


     Le 27 mai 2014

                                           Monsieur le Maire,


          Nous avons l'honneur de solliciter votre vive attention sur le dossier du barrage de Saint-Michel et notamment sur la prise de position du Conseil Municipal dont nous fondons depuis plusieurs années un espoir de soutien. 

          Comme vous l'avez constaté au sein de la communauté de communes, son Président n'a pas hésité à nommer un membre spécialement dédié aux problèmes d'inondations et particulièrement affecté sur le barrage en question.

          C'est pourquoi, notre demande porte sur la nomination d'une commission chargée d'étudier l'impact d'une telle construction et son incidence sur la commune ou d'organiser au sein du Conseil Municipal une délibération pour se prononcer (pour ou contre) l'édification de ce barrage placé à l'entrée de la ville afin de lever une incertitude qui plane toujours dans nos esprits.

          Nous aimerions par ailleurs, connaître le sort destiné à l'étang de sougland dont tour à tour les pronostics ocillent entre arasement, bassin d'écrêtement, restauration de vannes, curage, .... et pensons que son utilité pourrait être mieux appropriée à limiter les inondations en faisant office de tampon en cas probable de débordement.

          Un autre sujet que nous ne pouvons ignorer, et le fait qu'une grande partie de la vallée est classé en zone Natura 2000 (large thème abordé sur notre site internet, et dont nous avons diffusé un exemplaire au principal interlocuteur de la DREAL de Picardie). De ce fait les deux plantes protégées : la gagée des bois et la dorine à feuille alternée ; la lamproie de planer et la loche de rivière ; la mulette épaisse "très protégée" sont totalement présentes dans ce périmètre auquel il convient d'ajouter les tritons et grenouilles : le triton palmé, le triton alpestre, le triton ponctué, la grenouille verte, la gren
ouille rousse, la grenouille agile dans des mares proches de la rivière et qui doivent faire l'objet d'une évaluation des incidences consécutive à l'ouvrage ainsi que le mentionne le réglement Natura 2000 dont le Préfet de l'Aisne est le garant.

         Cette mention totalement occultée et absente du dossier de l'entente va nous inciter à faire appel aux services de la Préfecture pour dénoncer cette anomalie majeure et faire respecter la loi en imposant le dépôt de cette initiative (en vue d'une autorisation) par l'entente Oise-Aisne.

          Vous avez sans doute pris connaissance par la presse de la découverte sur le lieu du barrage d'un obus (il n'est sans doute pas le seul), qui témoigne du caractère explosif du dossier car outre l'aspect sécurité publique et la demande d'étude de danger
-imposée-  et dont la réponse semble très problématique avec toutes les espèces protégées présentes dans la vallée, ce projet n'est pas prêt de voir le jour d'autant plus que nous avons dès l'origine prévu un recours au Tribunal Administratif.

          Nous vous demandons de bien vouloir analyser ces propositions, et attendons de votre part, une solution à ce problème récurrent.

          Veuillez accepter, Monsieur le Maire, toutes nos respectueuses salutations.

                                         Le Président,


                                                  ________________________

 

Question

Correspondance adressé au Préfet de l'aisne,
le 2 septembre 2010


                                   Comité de défense des berges du petit Gland


       Suite aux réponses formulées par l'entente Oise-Aisne, et notamment à la parution d'un article de presse intitulé en grand titre : "L'ouvrage doit protéger en aval", on peut se demander si cet organisme chargé de réguler tous les cours d'eau n'aurait pas inventé une lapalissade et de ce fait ignore totalement les incidences provoquées par un ouvrage de retenue sur l'amont !! M.le Directeur déshabille Pierre pour habiller Paul sans complexe.
Il serait plus judicieux dans le cas précis d'utiliser le terme " l'ouvrage devrait protéger l'aval' en effet, une grande incertitude plane sur la véritable fonction d'une retenue créée sur un seul petit affluent, alors que le Gland qui se jette à Hirson et rejoint l'Oise coulera son fleuve tranquille avec tous les caprices que la population connait et subit.

        En fermant temporairement un petit robinet donnant sur une grande rivière cette solution n'apportera pas de miracle à la régulation des eaux et les mêmes incidences seront encore constatées. D'où un doute très sérieux sur les études formulées par l'entente.
        Le fait de créer une retenue qui devrait permettre une réelle régulation du cours d'eau et éviter un débordement serait une amélioration pour les riverains, mais soudainement cet espoir est mis en doute dans la traversée de saint-Michel par la construction d'un mur de protection de 200 m de long au niveau de l'abbaye.........Curieusement de tout temps cette rivière a débordé sans protection particulière.....cherchez l'anomalie !

       Concernant le hameau de Montorieux, cette retenue devait s'arrêter au pont : affirmation sans cesse répétée de M.Cornet dans tous ses discours......et au fur et à mesure des réclamations justifiées par le dénivelé du terrain, le dit pont pose problème. Les constructeurs de ces ponts (avec celui de Blissy) n'ont pas attendu la longue théorie de l'entente pour la conception de l'ouvrage car en 1885 ceux-ci étaient volontairement placés plus haut que la route permettant ainsi en cas de forte inondation un écoulement de chaque côté de celle-ci évitant de faire office de bouchon.

       La retenue en question doit être maitenue au niveau 193, le niveau d'évacuation du trop plein lui à 194.35 avec la chute d'eau engendrée le niveau d'eau peut atteindre 194.50 théorie plus probable au regard du débit constaté sur la rivière, et ceci tous les ans, par notre parfaite connaissance de l'ampleur des inondations pour les subir pour certains depuis plus de cinquante ans. Vouloir créer des écoulements supplémentaires sous la route signifie les poser au niveau 194 et celle-ci est actuellement à 192.70 - et donc de relever de plus de 2 m l'ensemble routier- ce qui ressemblerait étrangement à un nouveau barrage et nous dénonçons l'aspect négatif induit en amont (d'ailleurs déjà reconnu par M.Cornet) qui envisage maintenant une modification au pont de Blissy - courrier du 23 juin 2010- par la même réalisation et création d'un troisième barrage, sauf que l'étendue d'eau va se concrétiser comme nous l'avions prévu sur toute la vallée des Watines, de Bobiny et sur la commune d'Any-Martin-Rieux du simple fait d'un très faible dénivelé.

          Et le slogan du comité toujours plus d'actualité :

                                 'L'ouvrage doit nuire en amont"

               Conséquences :

        Une voie sans issue condamnée à Montorieux avec plusieurs habitations et une exploitation agricole totalement isolées, une maison noyée ( pas de négociation en cours), des problèmes d'évacuation des eaux dans chaque maison proche du cours d'eau, les caves et à Blissy même scénario avec en plus le ferme des Watines entièrement encerclée, puis les Rigoles et Bobigny et aussitôt Any-Martin-rieux où des maisons sont très près de la rivière.
        Ces différents problèmes ne sont jamais abordés par M.Cornet qui a l'art de répondre à côté de la question et minimise toutes ces difficultés.

        C'est pourquoi il est nécessaire de mettre à la table de négociation tous les agriculteurs concernés qui avaient été exclus par la chambre d'agriculture aux ordres de l'entente, ainsi que les particuliers touchés par la montée des eaux. Si la direction de l'entente indique clairement dans son rapport du 23 juin, communiquer les informations nécesssaires sur le déroulement du dossier aux maires et précise que les habitants seront informés par celui-ci : ni les Maires de Saint-Michel, d'Any-Martin-Rieux, de Watigny, de Martigny ne semblent se soucier d'aborder ce délicat problème.

        Enfin pour apporter une réponse à la protection de l'aval chère à M.Cornet insiste t'il sur le fait que  2 millions de tonnes d'eau sont stockés au dessus de la tête des Saint-Michellois, de commerces, d'écoles et la suite....et que vouloir lutter contre les forces de la nature est une dérisoire idée, comme nous le prouve à longueur d'année toutes les catastrophes en France et à l'étranger de plus en plus souvent.
        Dans le cas de Saint-Michel et d'Hirson, nous n'osons même pas vous décrire l'état apocalytique du scénario qui amènerait plus de 3 m d'eau dans la salle des fêtes du village.Mais ce raisonnement noir ne peut relever que de l'imagination délirante digne d'un film américain sans intérêt.

         Alors pourquoi M.Cornet continue à gargariser tout son public d'élus sur les bienfaits de son barrage aussi coûteus qu'innutile et inefficace ? Pourquoi est-il aussi contesté dans ces projets sur les départements limitrophes, lui qui ne veut que du bien à la population ?

         D'après les calculs réalisés par le comité de défense des berges du petit Gland, l'ouvrage ne permet pas de réguler le débit maximum toléré dans la traversée de Saint-Michel (à savoir 15 m3/s.) pendant la crue puisqu'il faudrait retenir pour cela 4 millions de m3 dans la cuvette et que la réserve n'en stocke que 2 et qu'au bout de 20 h celle-ci sera pleine : que fait-on ensuite des 100 000 m3/h. qui continuent à arriver les 22 h.suivantes ? .....et bien la réponse est déjà indiquée dans le rapport portant sur le projet d'aménagement d'aire d'écrêtement des crues sur le site de Saint-Michel (communiqué le 18 mai 2010 par le conseil d'administration de l'entente)
                           "si l'eau monte ; on ouvre les vannes"...........et on provoque ainsi volontairement
                           une inondation, il suffirait simplement d'y penser.

             
          Conclusion : ce grand projet porté en remède miracle pour la région se révèle peu efficace au regard de l'investissement engloudi par l'argent du contribuable et tout cela uniquement par le fait du mauvais choix du site que les chargés d'étude de Compiègne ont dù détecter au pendule.

          Dès le 17 mars 2010, à la demande du comité, au cours d'une visite de toute la vallée du petit Gland en présence de deux conseillers municipaux de Saint-Michel -représentant le Maire-, nous avons montré un site sur ce cours d'eau qui semblerait convenir parfaitement par sa configuration naturelle et son grand volume nécessaire, tout en présentant l'avantage de ne comporter aucune habitation, aucune route, aucun arbre ou bosquet, aucune culture sur ces prairies naturelles de faible potentiel puisque couvertes de joncs.

         Nous aimerions savoir pourquoi l'entente Oise-Aisne est passée à côté de ce site "idéal" et préfére se réfugier dans cet endroit inadpté et contraignant. Il n'est qu'à constater sur une carte d'état major le parcours de la rivière sur cette vallée et jusqu'à l'entrée de Saint-Michel, les innombrables méandres faites par ce cours d'eau révèlent immédiatement la faible déclivité du terrain (contraire à une vallée encaissée) et laissant présager qu'une retenue va forcément engendrer une grande surface recouverte.

         La vallée du petit Gland est aussi très connue par sa diversité exceptionnelle en matière d'environnement et de nombreux organismes ont répertoriés des espèces d'un intérêt unique en Thiérache aussi bien sur la flore que la faune, c'est ainsi que le martin-pêcheur (classé d'intérêt patrimonial) a élu domicile dans les berges du ruisseau peuplé d'aulnes, les prairies humides et les sous-bois abritent de nombreuses plantes devenues rares en Picardie telle la scorsonère des prés, la renouée bistorte....et bien d'autres encore qui se plaisent dans ce milieu épargné par le monde moderne.


                                                             Fait à Saint-Michel, le 2 septembre 2010

                                                             Pour le comité,
                                                             Le vice-Président,
                                                              
                                                        ___________________________
  

                                            Question

Comité de défense des berges du petit Gland
Le 17 janvier 2011

     à


                                                                                                      Monsieur Pierre Bayle
                                                                                                      Préfet de l'Aisne
                                                                                                      Préfecture de Laon



                                                               Monsieur le Préfet,


               Dans une correspondance en date du 2 septembre 2010, j'avais attiré votre attention sur le projet de construction d'une retenue d'eau à Saint-Michel sur le petit Gland, de la part de l'entente Oise-Aisne.
               Après les inondations spectaculaires vécues par toute la population des atermoiements ont fusés de la part du Maire d'Hirson sur l'urgence de la mise en place de ce projet par son propre organisme.
               Encore faut-il bien connaître le comportement desdites rivières et notamment leur débit et leur parcours. C'est ainsi que le comité qui étudie de très près cette question tire les enseignements suivants :

                               Au niveau d'hirson 

                               Le Gland apporte          40 % du volume

                               L'oise                             33.5 %

                               Le petit Gland              26.5 %

                                                         Soit 73.5 % sur les seules rivières Oise et Gland


               Il ne faut pas être vraiment spécialiste pour conclure à la priorité pour la résolution logique du problème.
              Ceci apparaît d'autant plus simple que de nombreux étangs sont répartis sur le parcours de ces rivières à savoir ; 18 sur le Gland et 9 sur l'Oise, alors pourquoi après de très nombreuses années d'inondation aucune structure n'existe pour coordonner tous ces réservoirs potentiels qui pourraient parfaitement atténuer les effets d'une crue, pourquoi veut on en créer de nouvelles.

             Un simple service de veille et d'alerte relié à une station météo existante suffirait à prendre toutes les dispositions préalables à réguler le niveau d'eau en accord avec les propriétaires de ces plans et en cas de service rendu une indemnité leur serait alloué pour le ré empoissement de leur bien si précieux : cela éviterait probablement des dommages bein plus limités.
            D'autre part l'Oise et le Gland ont des parcours assez comparables en forêt et peu sinueux donc arrivent en même temps en ville, contrairement au petit Gland qui serpente considérablement dans sa vallée et subit heureusement un décalage.
            Tous ces petits détails ne semblent pas être pris en considération par le maire D'Hirson qui continue à persister sur la réalisation du barrage de saint-Michel qui ne lui apportera manifestement aucune amélioration.
           C'est pourquoi, nous continuons à nous apposer à ce projet coûteux, néfaste pour notre riche vallée, inutile car inefficace.
           
            Je vous prie d'accepter, Monsieur le Préfet, ma haute considération.   
       




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