Comité de défense des berges du Petit Gland
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compte rendu de l'assemblée générale
du 08 avril 2017

 
               Extrait de l'article publié sur le journal local

         
            L'assemblée générale du Comité s'est tenue en la salle derrière la Mairie de Saint-Michel en ce samedi à 15 h. sous la présence de M. Henri Catta, d'élus des environs, mais en l'absence totale de représentants de notre commune !!!!! Ce qui n'est pas passé inaperçu.

          Le Président a énuméré les nombreuses démarches réalisées par les membres. Celle-ci, forte d'une centaine d'adhérants, dont la majorité réside dans la vallée du Petit Gland, et est donc concernée au premier degré par le projet de retenue.

          Le comité milite pour que celui-ci soit définitivement abandonné, argumentant sur la catastrophe qu'entrainerait la rupture d'une telle digue, qui retiendrait une hauteur de 7,50 m. d'eau.

         Cela créerait un véritable raz-de-marée, qui inonderait en quelques instants, le centre ville de Saint-Michel, où se situent entre autres, l'école et le collège, laisser construire un tel barrage est tout simplement impensable.

                 Si les membres du Comité comprennent les problèmes rencontrés par les habitants  du bas d'Hirson à l'occasion des  crues, ils invitent les élus à rechercher d'autres solutions. " il faut peut-être supprimer le pont de Sainte Catherine, qui crée un goulet d'étranglement et qui est fermé à la circulation depuis plusieurs années : nettoyer les berges et le lit de la rivière, l'élargir pour faciliter l'écoulement des eaux....". 

?                    Des plantes et des animaux à protéger 

          Ensuite, le Vice-Président, a énuméré la longue liste des plantes et animaux protégés qui peuplent la vallée du Petit Gland, et qui sont autant de raisons d'interdire la construction d'un barrage.
          On l'aura compris, les opposants au barrage ne sont pas prêts à baisser les bras.        









































































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Comité de défense des berges du Petit Gland

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                 Compte rendu de l'assemblée générale


                                                     du 29 avril 2016

          L'assemblée générale du comité de défense des berges du petit Gland s'est tenue le vendredi 29 avril 2016 à 20 h. en la salle située derrière la Mairie de Saint-Michel, comme à son habitude une nombreuse assistance y était présente, il était à noter la venue de plusieurs conseillers Régionaux : Mme Jarnier Dubry Nelly, MMs Hansen Catta , de conseillers Départementaux : MMs Mouflard et Pollet et de celle de Monsieur le Maire de Saint-Michel assisté d'adjoints. Mme Fournier, MMs Fricoteaux et Verzelen, M. Coulon s'en étaient excusés.

        C'est devant ce parterre d'élus que M. Grandhomme -le Président-remercia tout d'abord la présence d'élus et relata l'historique de notre comité et ses raisons d'exister, de l'origine du projet en 2004 par la réunion publique de Saint-Michel en 2010 et par les multiples interventions auprès des décideurs Régionaux et Nationaux qui déboucha sur la fameuse confrontation d'Amiens où tout devait être remis en cause. La non réponse à l'étude de danger réclamée par le Préfet de l'Aisne, la non réponse au complément d'information sur l'étude d'impact, pas de dossier réalisé sur l'évaluation des incidences sur Natura 2000, pas de dossier spécifique sur le devenir des plantes rares et sur la mulette épaisse nous amenait à penser que l'entente Oise-Aisne avait déclaré forfait.

 
 

          Le grand panneau des niveaux du plan d'eau et sa description en aval comme en amont représentait bien les anomalies majeures du projet dont chacun a particulièrement bien compris le sens. Des précisions furent données pour la bonne compréhension d'une construction qui ne répondait pas à la sécurité publique, de part sacelui proximité immédiate à une ville en entonnoir et par la présence d'un groupe scolaire distant de 800 mplacé au même niveau que le bas du barrage. Puis le problème de vidange de cette réserve lorsque le niveau haut est atteint :  celui-ci ne provoquerait il pas une sur-inondation évidente et fatale à la commune ????

         
          Monsieur le conseiller Régional Hansen Catta très attentif au débat et surpris par les nombreuses malfaçons masquées par l'entente Oise-Aisne n'a pas manqué d'être étonné par ce projet digne d'amateurs bien décidés à imposer leur dictat.

          L'exposé se prolongea par le renouvellement du tiers sortant et par le départ volontaire du trésorier, la venue d'un nouveau membre fut approuvée par le public.


          Du côté de la trésorerie, les seules dépenses enregistrées étaient le pot d'amitié offert lors de la précédente assemblée car toutes les dépenses sont prises en charge par le Président et son vice-Président ; le comité ne fait l'objet d'aucune demande de subvention, toutefois en cas de recours aux tribunaux l'aide de la municipalité, du conseil Départemental, du conseil Régional pourrait être sollicitée. Toutes les démarches réalisées devraient éviter cette procédure.

?          L'appel à cotisation fut lancé auprès des volontaires, ce qui permis de récolter 46 € de plus.
 
          Quelques questions furent abordées et la séance se termina sur un verre d'amitié ou chacun prolongea le débat passionnant sur les conséquences d'un tel projet. ?
                                  
                                      




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Comité de défense des berges du petit Gland
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           Compte rendu de l'assemblée générale
                                  du 31 mars 2015

            L'assemblée générale du comité s'est tenue en salle derrière la Mairie de Saint-Michel, le 31 mars 2015 devant une salle comble et en présence de nombreux élus de la ville et des environs.
         L'ordre du jour comportait tous les points classiques et abordait également différentes actions du comité.             
                Le rapport moral fut énoncé par le Président qui dressa une rétrospective des actions menées notamment par des réunions publiques à Any Martin Rieux le 28 septembre 2010 et à Saint-Michel le 17 novembre 2010 et les deux manifestations sur le terrain au lieu du barrage le 29 septembre 2012 et à l'école le 28 septembre 2013. Le rappel des crues du 07 janvier 2011 et ses incidences au quartier de la Roche, puis à Hirson suite à l'incident sur l'étang de la Forge et au bouchon du pont à l'étrier Sainte-Catherine.
         Les nombreux inconvénients apportés par l'édification d'un barrage, le fait qu'il soit situé à l'entrée de la ville, la hauteur anormale de sa digue par rapport au niveau prévu -193-, le re- largage brutal de son stockage, les risques induits su le collège Savart situé au même niveau que le bas du barrage et devant les réponse laconiques de l'entente Oise-Aisne qui affirme que le collège est hors d'eau !!! , une étude de danger a été demandée au Préfet et accordée. Depuis plus de nouvelles.
                Un autre aspect des démarches réalisées porte sur
les courriers adressés au Maire de Saint-Michel et ses non réponses, un véritable dialogue doit s'instaurer et le premier adjoint présent s'y est engagé.

        Il a été facile de comprendre les retombées du barrage à travers un grand plan de sa coupe et des différents niveaux en amont comme en aval pour se rendre à l'évidence des incidences sur la ville.

              Puis un bref rappel des différentes espèces protégées fut dressé pour indiquer qu'il serait difficile d'ignorer un tel potentiel d'autant plus que le secteur incriminé est situé en zone Natura 2000 et qu'une démarche modifiant le paysage a été rendue beaucoup plus complexe pour un quelconque projet.

          Un état des finances était abordé par le trésorier du comité qui indiquait un solde positif au 31 décembre (400 Euros) et déjà une belle perspective pour l'année 2015.
                  L'appel à cotisation fut ouvert en fin de séance
 
          Puis vint le tour du renouvellement d'une partie du bureau, le tiers comme le prévoit les statuts, la salle consultée renouvela les mandats.
          Différentes questions furent abordées et un débat s'instaura, des précisions ont été fournies par le comité.
          L'assemblée s'est ensuite retrouvée autour du pot d'amitié ou les convives poursuivaient leur grand débat.

      






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Compte-rendu de l'assemblée Générale
du 11 mars 2014

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          Le comité a tenu son assemblée générale le mardi 11 mars en la salle située derrière la Mairie de Saint-Michel, et c'est dans une salle comble qu'étaient présents de nombreux élus de la commune, des habitants des hameaux de Montorieux, de Blissy, d'Any Martin Rieux, de Watigny et en présence d'une délégation d'Hirson avec la participation de représentants de Montigny sous Marle. Le Maire étant excusé.

          L'entée en matière du Président qui ouvra la séance en retraçant l'historique du comité et la chronologie de ses actions et les différentes manifestations réalisées depuis un an : au pied du barrage, dans Saint-Michel (aux écoles), devant la Préfecture et à Marle -réunion publique avec l'entente-.

          Et puis, les nombreux inconvénients induis par l'édification d'un barrage et l'étendue de sa retenue remontant loin dans la vallée modifiant grandement son utilisation de part son impact négatif sur l'environnement, les contraintes subies par toutes les exploitations agricoles, mais aussi par les particuliers dans leurs déplacements, auquel vient s'ajouter un problème essentiel concernant la Sécurité Publique après le barrage placé immédiatement à l'entrée de la ville. -à moins de 200 m des premières habitations, à 500 m de la grande surface et du centre ville (lieu de passage obligé de la population), à 800 m du groupe scolaire de Saint-Michel placé en fond de vallée, bref toutes les pires conditions réunies pour atteinte à la Sécurité des personnes et des biens ; dont l'objectif est contraire à assurer leur protection en témoigne la nécessité de rehausser la bordure de rivière pour mieux  protéger les maisons basses qui commence à faire douter de la réelle fonction de ce barrage. Est-il sencé protéger ou surinonder ? Pour le comité la question ne se pose pas ...puisque le niveau défini par l'entente à 193 serait atteint en 20 h. seulement et la suite tout le monde la connaît : il faut obligatoirement ouvrir les vannes !
comme l'inondation est à son maximum .... ce surplus d'apport d'eau provoquerai alors une surinondation volontaire importante sans commune mesure avec celle bien connue des riverains d'où un septisisme, voire une opposition à ce douteux projet.

          Une description précise de son fonctionnement et de ses conséquences est abordée dans le chapitre " la Sécurité " décrivant avec précision la vallée encaissée du Gland et du Petit Gland dans sa traversée de la ville.

         Ensuite, le débat s'est poursuivi sur l'aspect écologique de notre vallée particulièrement riche en espèces protégées, décrites par le vice-Président. Et furent énumérées les races d'oiseaux au nombre de 54 uniquement recencés dans la vallée du Petit Gland avec un ajout récent par la présence d'un couple de Courlis Cendré observé début février au abord de la rivière . Les plantes protégées tels la Gagée des Bois et la Dorine à feuille alternée  (maudites par l'entente), complété par la présence de 36 plantes patrimoniales. Les poissons comme la lamproie de planer et la loche de rivière ainsi que 10 poissons réglementés : la truite fario, le brochet, , .... la famille des amphibiens reconnus ; 3 espèces de tritons et 3 de grenouilles. Et la découverte inattendue d'une moule d'eau douce faite par un expert du bureau d'étude Biotope de Montpellier venu parcourir 60 rivières de la région et qui se reproduit encore dans notre cours d'eau ; phénomène assez rare aujourd'hui, dénommée la Mulette Epaisse .

          D'autres espèces sont toujours en cours de recensement tels les chauves-souris, les papillons, les insectes,....et qui promettent d'autres surprises....

         En tout état de cause, la présence d'innombrables espèces protégées par la loi, va considérablement opposer un obstacle au projet de barrage dont l'entente ne soupçonnait nullement l'immense richesse de cette vallée miraculeuse - et n'avait d'ailleurs aucunement procédée à une quelconque étude. Tout comme dans les autres domaines (pour preuve les études de sous-sol en cours actuellement).

          Ces informations communiquées au Conservatoire d'espace Naturel de Picardie n'ont aucunement étonné cet organisme qui connaissait parfaitement le potentiel de la vallée, et pourtant, rien n'a été entrepris pour préserver le dernier territoire à ces espèces devenues rares en Picardie ! et même en France. Ce silence sournoit est-il fait en faveur du projet ? Nous en sommes convaincus et les responsables en place devront témoigner de leur mûtisme.

          Pour conclure ce fructueux exposé, il fut rappelé que le secteur de Montorieux est placé en zone Natura 2000, et outre les aspects intrangisants sur la Sécurité Publique, avec l'écologie présente, le barrage de Saint-Michel a été déclaré impossible à réaliser ... qu'on se le dise .... Et l'entente n'avait pas bien évaluée le potentiel d'opposition des habitants et de sa détermination catégorique à ces meneurs de trouble.
           Ce sursaut naturel de paisibles "privilégiés" désirant disposer tranquillement de leur patrimoine hérité de longue date témoigne du grand intérêt à la préservation de leur milieu et à la transmission de cet immense potenteil patrimonial à céder aux générations futures.


          C'est cela une véritable responsabilité de citoyen.....

          





Réunion publique d' information sur le barrage,

 en salle de la mairie de saint-Michel, le 17 novembre 2010


 

               La retenue prévue sur la rivière " le petit Gland' est incompréhensible car  affluent du Gland, elle ne résoudrait rien au problème de régulation des eaux puisque le Gland représente l' essentiel du volume en eau de l'ordre de 60 %. Dans ces conditions pourquoi s' attaquer au plus faible? est ce par facilitée ? Vouloir créer une grande réserve sur une vallée à très faible dénivelé est une abberrance, créer un mur de 9 m de haut à l' entrée immédiate de la ville afin d' y stocker plus de 2 millions de m3 en est une autre.


             Ce projet ne date pas d' hier, en effet les premières études réalisées sur se site remontent à 2004 c'est à dire à l'époque de l'ancienne municipalité mais restée secrète par l'ancien maire M.Paul Cherdon qui collaborait en silence..... ce n'est que le 10 février 2010 qu' une réunion publique est organisée à Saint-Michel à l' instar du Maire : le long début d' un dialogue de sourds de 6 ans !!!! Ou est donc passé le fameux dialogue local mentionné sur le document de l' entente ? Le maire a aussi reçu de nombreux courriers d' agriculteurs, de propriétaires, de particuliers et d' opposants directement concernés par cette retenue.


            Suite à la présentation très sommaire du projet et de son fort impact sur l' environnement, décision est prise de créer un comité de défense le 18 mars 2010, pour obliger les autorités à négocier sur ce sujet : en amont, terres et maisons inondées, routes coupées, modification du paysage naturel ; puis en aval avec le potentiel de grave danger pour la population, les commerces, l'école, la station        d' épuration, la Roche, Sougland, la route nationale de Belgique et la suite inévitable sur Hirson qui se plaint régulièrement des inondations : la simple mesure de précaution s' impose car les évènements tragiques récents montrent ce qu' est la fragilité d' une retenue en terre face aux forces de la nature.

     
             Faire un barrage à l' entrée d' une ville est un comble d' irresponsabilité, ne serait-il pas mieux à la sortie ? ou bien loin avant dans des terrains non peuplés ? Les chargés d' étude de l' entente Oise-Aisne ont encore beaucoup de progrès à faire même après 6 ans de recherche ? Dans 10, 20 ou 30 ans, cet ouvrage aura subit tous les assauts de la nature et une érosion certaine, comme connu en pareil cas l' entretien de cette digue sera très aléatoire, sinon inexistant, qu' elles seront donc les conséquences sur le futur ?


           Qui a le droit de faire peser sur toute une population ce risque majeur : les catastrophes ne sont pas toujours destinées aux autres.


 

Le barrage

          La retenue envisagée devrait permettre une régulation des eaux et limiter le risques d' inondation dans la traversée de Saint-Michel puis Hirson, seul gros problème ni le gland se jetant dans Saint-Michel, ni l' Oise se jetant à Hirson et tous deux principaux apporteurs du volume d'eau ne sont  concernés par une quelconque régulation !! Les chargés d' études de l'entente Oise-Aisne pensent résoudre le problème de débordement par le simple fait de contrôler un petit ruisseau donnant sur un grand fleuve.....et miracle fut.


       Le petit Gland en question est très capricieux et la retenue devant contenir 2 millions de m3 de part ses concepteurs, ne pourra pas résister longtemps au volume d'eau impréssionnant charrié par ce cours d' eau : en effet, de la part la parfaite connnaissance des lieux depuis de nombreuses années, nous avons constaté que le débordement intervenait 24 h après de fortes pluies et montait rapidement, la durée d' inondation est comprise entre 28 h et 32 h puis l' évacuation est très lente.
       Compte tenu de ces paramètres et connaissant les débits sur ce cours d'eau, il est très aisé d'en calculer les comportements. Et c'est là qu'il devient facile de deviner l'inéfficacité d'un tel ouvrage.

       En détail et en reprenant les chiffres de l'entente, en traversée de Saint-Michel un débit de 60m3/s. correspond à une crue limite acceptable, compte tenu du débit des deux rivières, il convient de limiter le petit Gland à 15 m3/s. pour obtenir un débit responsable en traversée de la ville et donc ouvrir la vanne du réservoir à cette valeur ; mais comment tenir ce chiffre, car malgré le clapet ouvert la rivière apporte ses 100 000 m3 à l'heure et la réserve en accepte 2 millions, elle est donc pleine en 20 h. Et ensuite que fait M. Cornet directeur de l'entente, car l'inondation n'est pas encore terminée et il reste 12 h à 100 000 m3/h à contenir soit 1 200 000 m3 ( pas d'embarras pour ce cas de figure :  on ouvre la vanne comme l'indique en petit son document !!!!) et cela provoque tout simplement une inondation, cette fois ci volontaire... et d'une toute autre ampleur ; alors chapeau pour la solution miracle. Les habitants de Saint-Michel sont maintenant très rassurés par votre ouvrage auusi inutile que coûteux.

      C'est ainsi que chacun comprend mieux la justification d'un mur de protection dans le quartier de la roche d'une longueur de 200 m, à noter que la hauteur est volontairement oubliée ? de tout temps la rivière a toujours débordée librement alors pourquoi cette belle réalisation ? un doute s'installe.

      L'étude de danger demandée par les services de l'entente va nous révéler qu'il n'y a pas risques majeurs : la conclusion ne nous fait aucun doute. Alors pourquoi les journalistes nous montrent à longueur d'année toutes les catastrophes de part le monde et aussi en France sur lrs ruptures de barrages, de digues, de retenues avec des images de terreur et de désolation à l'appui ?

     Pour rappeler à vos souvenirs la catastrophe de Malpasset en 1959 lors de la rupture d'un barrage en béton s.v.p. l'ingénieur André Coisne, constructeur iincontestéa déclaré : "de tous les ouvrages construits de main d'homme, les barrages sont les plus meurtriers". Il y eu 423 victimes en 7 minutes.

      Je ne peut m'empêcher de conclure pour vous convaincre sur la menace qui peut peser sur notre belle cité tranquille en citant un exemple récemment diffusé sur la 8 et très bien documenté.

     C'est la castastrophe de barrage du Val de Stava dans les Dolomites Italiennes survenue le 19 juillet 1985 en région montagneuse à faible densité de population, elle fit 268 victimes en 3 mn 30 , il s'agissait d'une retenue artificielle en terre destinée à recevoir les rejets en boue d'une usine d'extraction. Celle-ci a brutalement cédée par suite de fortes infiltrations d'eau libérant spontanément 230 000 m3 dans cette vallée ; pour vous faire une petite idée de l'échelle dix fois inférieur que celle envisagée à Saint-Michel, une vague a ravagée 6 hôtels et 53maisons en 3 mn 30, la déferlante a atteint la vitesse de 901 km/h et continuée 4 km plus loin à détruire un vieux pont dont le tablier culminait à 30 m .

     Cet exemple malheureux n'est pas un cas isolé, mais c'est répété 33 fois dans le monde depuis cette date. Alors à qui le tour prochainement !!!!

     Nous avons tout au long du cours d'eau de nombreuses habitations, des commerces, une grande surface, le centre ville, des écoles, une station d'épuration, des exploitations agricoles, etc........inutile d'imaginer un instant l'impact bien supérieur aux cas précédemment cités.

       Il ne nous reste plus qu'à dormir tranquille et rassurés par les bonnes paroles de notre sauveur le louis XIV Thiérachien et par la bénédiction de tous ses serviteurs.

 

                                                                                               Pour le comité,

                                                                                              

                                                                                          

 

Compte rendu de la réunion publique de Saint-Michel
du 17 novembre 2010


        
           Après la tenue d'une deuxième réunion faisant suite à celle d'Any-Martin-Rieux le 28 septembre 2010, nous avons pu constater que de très nombreuses personnes n'avaient pas connaissance de l'ampleur du projet : pire encore pour les habitants de Saint-Michel qui sembleraient n'être pas concernés.

           Etaient présents :

   M.Divry 1er adjoint, M.Meunier adjoint, M.Bévière adjoint à la Mairie de Saint-Michel
   M.Verdavaine Maire excusé
   M.Duterque Maire de Martigny, M.Maillard Maire d'Any-Martin-Rieux.
 
      Et environ 80 personnes de différentes communes.


          M. Grandhomme a ouvert la séance en remerciant les personnes présentes et en commençant par la présentation détaillée du projet de barrage, de l'état d'avancement du dossier et des conséquences induites en aval comme en amont. Plans à l'appui les différentes côtes ont été détaillées avec les hauteurs d'eau retenues.

          M.Mennesson a ensuite retracé toutes les actions entreprises par le comité avec la chronologie des événements.

          M.Bellot a donné toutes les informations sur les caractéristiques de fonctionnement de l'ouvrage et pourquoi il ne pouvait pas être efficace de part les volumes d'eau en présence, puis le danger potentiel sur la population avec des cas concrets de rupture de digues.

         Les recherches effectuées par un membre du comité ont déjà permis de révéler la présence de 20 plantes rares et de 2 plantes très rares protégées au plan national, de plus des oiseaux tel que le martin pêcheur ( espèces protégée) niche dans les berges du ruisseau.
         Ces plantes ont curieusement échappées à l'étude demandée par l'entente !!!!!!

         La parole a été donné à M.Divry afin de connaitre la position de la municipalité : celui-ci nous a indiqué qu'il fallait protéger les habitants et les biens en aval comme en amont qu'il ne faut pas être indifférent, mais vu l'importance du projet qu'elle restait opposée à sa réalisation. Le conseil municipal aura a se prononcer après connaissance complète du dossier car en l'état actuel rien n'est convainquant.

        Tous les élus présents de différentes communes n'ont (contrairement aux affirmations écrites par le directeur de l'entente) que très peu d'éléments à leur connaissance sur le dossier à tel point qu'il leur est difficile d'en informer le public à voir leur étonnement dans la parfaite maitrise dont nous avons argumenté le débat.

       Nous en déduisons que l'entente se décharge ainsi habilement du problème de communication sur le plan local, il en est de même pour les problèmes agricoles traités par la Chambre d'Agriculture.

       Le fait d'être obligé de se substituer aux organismes intéressés prouve le manque notoire d'information communiquée autour de ce projet et des conséquences directes induites par l'ampleur des retombées que nous aurons à supporter.

       Il a été demandé à la Mairie s'il serait possible de faire réaliser par un géomètre, et en collaboration avec le comité, un certain nombre de mesures pour étayer les données que nous possédons et en vue de leur comparaison contradictoire avec celles fournies par l'entente. La municipalité semble prête à nous accorder sa précieuse collaboration dans ce dossier très délicat.

       Des questions ont été posées par l'assistance sur ce qu'est l'entente Oise-Aisne et M.Jean-Pierre Simon a répondu avec précision sa composition et son rôle.

       Il a été abordé également le problème de l'étang de Sougland, la commune cherche d'autres solutions pour lutter contre le ruissellement accéléré des eaux, différentes hypothèses ont été soulevées.

       Mais il faut savoir dès à présent que la retenue en question sera sous la responsabilité du Maire de Saint-Michel.

       Il nous reste à trouver d'autres formes d'action pour poursuivre notre démarches.


                                                                   A Saint-Michel, le 19 novembre 2010
 
                                                                   Pour le comité,






                          Compte-rendu de l'assemblée générale du Comité
                                        
                                                      le 06 juin 2013
 

          L'assemblée générale du comité de défense des berges du petit Gland s'est déroulée en Mairie de Saint-Michel en présence d'une bonne soixantaine de participants de différents horizons : Saint-Michel, Montorieux, Blissy, Any Martin Rieux, Martigny, Watigny ; de Maires, adjoints et conseillers municipaux de la commune
 

Deux arguments de première importance ont été évoqués

          Le Président a dressé une rétrospective de toutes les actions entreprises par le comité depuis son origine (mars 2010) et détaillé les démarches administratives réalisées ainsi que les manifestations menées sur le terrain ; notamment la simulation de hauteur d'eau en lieu du barrage le 29 septembre 2012 qui avait impressionnée le public et qui n'était pas passée inaperçue par tous les décideurs.

          Il a rappelé l'importance du respect de l'aspect sécurité de cet ouvrage pour la population de Saint-Michel qui est aux premières loges et par la présence du groupe scolaire de 630 enfants cerné par les deux rivières et qui se trouverait placé dix mètres en dessous du niveau de la cuvette.  Cette remarque de première importance n'a pas manquée d'attirer une forte attention auprès des élus présents qui ont vivement réagis. La hauteur d'eau au niveau du barrage serait de 7 m 35 et le volume maximum stocké de 3 500 000 m3, le tout à 800 m de l'école !

       
  Il a fait part de sa demande qu'une étude de danger soit réalisée dans ce cadre précis au vu de la proximité immmédiate du centre ville, auprès du Préfet de l'Aisne : cette requête a été entendue.

          
          Le débat s'est ensuite poursuivi par la description de l'immense richesse de notre vallée en détaillant le recencement des plantes patrimoniales avec les deux plantes protégées que sont la gagée des bois et la dorine à feuille alternée, tous les oiseaux protégés présents sur le cours d'eau, la famille des amphibiens (tritons et grenouilles) les poissons avec la lamproie de planer et la loche de rivière, et cité enfin la découverte inattendue de la moule d'eau douce : la mulette épaisse, protégée au niveau National, au niveau Européen, par la Convention de Berne et la Convention de Washington. Toute cette masse de documents a été envoyée aux interlocuteurs d'importance -Ministères, Parlementaires, Conseil Régional, DREAL de Picardie, Conservatoire d'espace naturel - et a été communiquée à l'entente Oise-Aisne qui est priée d'en tenir compte ( à son grand étonnement) et de revoir sa copie.

          Un débat s'est ensuite instauré sur différents problèmes et notamment l'arasement de l'étang de Sougland ! pourquoi et par qui ? et le fait particulièrement étonnant que la Municipalité ne s'était pas encore prononcée sur le projet de barrage, lors d'un  Conseil Municipal.

          S'en est suivi le rapport financier et sa faible trésorerie du fait d'un bénévolat dévoué par ses membres et l'appel à la cotisation annuelle qui a enregistré un franc succès.

          Puis le renouvellement des membres sortants s'est réalisé à la grande majorité de tout le public présent.

          Le débat s'est ensuite poursuivi indivuduellement autour d'un verre d'amitié et dans une ambiance conviviale.

                                                                  Fait à Saint-Michel, le 21 juin 2013

                                                                  Pour le Conseil d'Administration,

                                                                  La rédaction





 

 


 

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